Semaine arabe sur la sécurité des piétons Face au phénomène inquiétant des accidents de la route qui est souvent à l'origine de la mort de dizaines de personnes quotidiennement et qui, selon les statistiques du groupement de la Gendarmerie, se produisent à l'intérieur des agglomérations, une semaine d'information et de sensibilisation sur la prévention routière a été ouverte, hier, à Sidi Bel-Abbès. Cette manifestation entre dans le cadre de la semaine arabe pour la sécurité des piétons.Outre les expositions mettant en exergue des statistiques sur le nombre d'accidents de la circulation et le code de la route, les cadres des services de la Sûreté se pencheront sur la sensibilisation des différentes tranches de la société, à savoir les jeunes, les enfants, les personnes âgées et les conducteurs sur les risques du non-respect du code de la route. Chômage et oisiveté à Marhoum Les citoyens de Marhoum (150 km au sud du chef-lieu de wilaya) qui sont intervenus lors d'une rencontre des membres de l'exécutif avec la société civile ont interpellé le wali pour améliorer quelque peu leur quotidien difficile et amer. En effet, outre le chômage qui sévit toujours à l'état endémique dans cette région pastorale qui est caractérisée par un fort taux atteignant les 65% et du fait que la population a dû subir les tourments d'une décennie de terrorisme, la situation socio-économique au sein de cette commune n'est guère enviable, à tel point que la couverture sanitaire demeure insuffisante et se distingue par l'absence d'ambulance, de médecins, d'un service de maternité, d'une agence Cnas et de pharmacie. À cela s'ajoute également la défectuosité du réseau d'AEP et d'assainissement, le manque de commodités de la vie courante et un appauvrissement culturel et sportif dû à l'absence d'infrastructures telles les aires de jeux et les équipements nécessaires pour la maison de jeunes qui ne dispose que de deux tables de ping-pong. Réfection des trottoirs à Sidi Bel-Abbès Une opération de réfection des trottoirs et de bitumage des rues vient d'être lancée à Sidi Bel-Abbès. Cependant, cette action semble ne concerner que les artères du centre-ville. À tel point que les citoyens et notamment les conducteurs des différents moyens de transport demeurent très préoccupés par l'état déplorable des routes intérieures des quartiers populeux et qui sont encore émaillés de nids-de-poule, de crevasses, de bosses dues à certains travaux qui entravent la fluidité de la circulation. Une situation qui, dans beaucoup de cas d'urgence, les citoyens sont souvent confrontés au refus de certains chauffeurs de taxi de desservir ces lieux. B Aziz