Ouargla : Ouverture d'un marché des fruits et légumes Le wali de Ouargla a procédé, dernièrement, à l'ouverture du marché des fruits et légumes sis dans la localité de Aïn Moussa dans la commune de Sidi Khouiled. M. Djellaoui a visité les différents espaces du marché et été envoûté par la qualité et la quantité des produits agricoles exposés sur les étals du marché. Lors d'une allocution, il a estimé que cette nouvelle réalisation apportera une valeur ajoutée, donnera un nouveau dynamisme pour l'activité commerciale dans la région et constituera un lien direct entre l'agriculteur et le consommateur. De même, il s'est engagé à prendre en charge les travaux de réalisation de la clôture du marché ainsi que d'autres annexes telles que les sanitaires. Dans la même localité, il a donné le coup d'envoi pour la plantation des palmiers dattiers au nombre des 257 martyrs, victimes du crash d'avion militaire de Boufarik. Par ailleurs, le wali a inspecté un projet d'élevage bovin appartenant à l'association Amel pour la production maraîchère. Sachant que ladite association comprend plus de 400 paysans adhérents. Ammar Daffeur Ben Haroun (Djebahia : )Des familles exposées à la précarité Les habitants de l'ancien camp de regroupement datant de l'ère coloniale, située au lieudit Chaâbat Lakhra, dans la localité de Ben Haroun, relevant de la commune de Djebahia (ouest de Bouira), crient leur désarroi face à la détérioration qui affecte leur patelin, perché à plus de 800 mètres d'altitude. Des habitations de fortune, datant des années 1940, menacent ruine à tout instant. Il faut dire que ce camp est au cœur d'un imbroglio judiciaire opposant les propriétaires de ces terrains et la municipalité, laquelle avait décidé en 2013 de raser ce camp pour y construire des logements entrant dans le cadre du programme de la résorption de l'habitat précaire (RHP). Depuis, l'affaire est devant les tribunaux et les villageois de ce camp sont littéralement pris en otages. Ils ne peuvent démolir leurs taudis, ni prétendre au RHP. Entre-temps, ces citoyens vivent dans la précarité la absolue. Le mot "survie" n'est guère galvaudé au vu de la misère qui frappe cette localité isolée. Les conditions de vie y sont tout bonnement misérables. Un habitant rencontré dira : "Nous sommes complètement marginalisés ! Notre village accuse un manque criant en matière d'aménagement urbain. Voyez par vous-même, rien n'est fait afin d'améliorer notre quotidien. Les autorités locales nous ignorent et nous méprisent." En effet, les lieux donnent des sueurs froides, tant la misère et le dénuement sont omniprésents. Des murs qui s'effritent, un sol donnant l'impression de se dérober sous nos pieds, au fur et à mesure que nous avançons. Mahfoud, l'un des résidents de ce camp, profitera de notre présence pour laisser éclater sa colère. "Autant que je sache, on n'est pas des sous-hommes, ni même des indigènes. Néanmoins, maraîchère nous traite comme si nous étions des parasites, avec mépris et dédain ! Il y a une loi et elle doit être appliquée", a-t-il assené. Avant d'ajouter : "On risque, à tout moment, de se faire mordre par des serpents qui trouvent refuge dans les méandres de ces taudis." Il y a bel et bien urgence au niveau de ce camp où des vies humaines sont menacées. RAMDANE B.