Après avoir réussi à obtenir la participation de Bradja et d'Akrour en EN, Labdi Ahmed, ce jeune manager, qui n'est âgé que de 34 ans, vient de tenter, cette fois-ci, un joli coup de poker dans la mesure où ce dernier qui réside en France demeure un interlocuteur valable de la FAF. Pour information, Labdi ahmed, originaire de Hammam Bou-Hadjar, ville des Bensaoula, Meçabih et Mezouar, vient de servir d'intermédiaire entre la FAF et Georges Leekens pour que ce dernier soit à la tête de la sélection nationale. Labdi, qui travaille sous la couverture de Romain Arghirudis, agent agréé par la FIFA, et ce, en attendant d'avoir sa propre licence de manager et que nous avons rencontré à Hammam Bou-Hadjar à la veille de la signature du contrat entre la FAF et le technicien belge Georges Leekens, prévue hier, ne nous a pas caché qu'il sera très déçu au cas où l'accord entre les deux parties tombe à l'eau. “Sachez que cela fait plusieurs mois qu'on cherche un entraîneur de la trempe de Georges Leekens qui présente une carte de visite étoffée après que la piste de Nouaret, Cuelho, Giresse et Hallilodzic fut abandonnée. Mon vœu le plus cher est de permettre à l'EN de retrouver la place qui lui revient. Replacer l'EN dans le giron du football africain est mon but mais aussi celui de Leekens qui a fait de cet objectif son cheval de bataille. J'ai assisté à toutes les discussions qui ont précédé la signature du contrat. Les conditions de Leekens sont claires comme de l'eau de roche. Quelle sera l'utilité de faire qualifier l'EN en demi-finale de la CAN 2004 par exemple, s'il n'y a pas un véritable travail qui soit entrepris à la base et seul à même de garantir au football national le redressement salutaire ?” Par ailleurs, Labdi ne s'est pas empêché non plus de s'interroger sur les réelles intentions des dirigeants de l'équipe ainsi que celles de l'ensemble des forces vives du football national. “Sont-ils prêts à lui offrir les conditions nécessaires pour mener à bien sa mission dans la mesure où Leekens aura besoin d'être mis en confiance d'abord ?” Notre interlocuteur s'étonnera par le fait que l'EN accuse un déficit énorme sur le plan de la logistique. “Leekens n'a même pas trouvé de cassettes vidéo pour visionner les rencontres disputées par l'EN. Est-ce normal ?” Enfin, Labdi nous révélera que si l'accord est conclu comme prévu, Leekens aura un droit de regard sur les petites catégories et entreprendra des relations étroites avec les entraîneurs des clubs de l'élite dans le but de faire progresser les équipes qui présentent des carences. A. A.