Selon des sources très proches des trois joueurs maliens du Mouloudia d?Alger, Sidibé, Diakité et Coulibaly, il s?avère que les conditions d?hébergement de ces trois joueurs ne les satisfont pas. Cette affaire commence à prendre de l?ampleur dans la mesure où le manager de ces trois joueurs, Ahmed Labdi, a menacé, hier, les responsables du club de recourir à la résiliation du contrat qui lie les deux parties surtout que certaines de ses conditions n?ont pas été respectées. En effet, le trio malien, qui a donné entière satisfaction depuis son arrivée, trouve que les conditions de vie n?ont pas évolué malgré leur attente. Ils ont toujours donné du temps aux responsables du club pour trouver une solution rapide à ce problème afin de se concentrer exclusivement sur la compétition, mais rien n?a été fait et ils continuent à vivre dans des conditions déplorables. Les trois joueurs habitent ensemble dans une chambre à l?hôtel Dar Diaf (Bouchaoui), alors que le contrat stipule qu?un appartement leur sera loué dès leur installation en Algérie. Cette chambre, qui fait office de lieu d?hébergement des trois joueurs, est tellement exiguë qu?ils ne peuvent même pas se déplacer aisément et n?offre aucun moyen de récupération. Ainsi, le manager des trois Africains, Ahmed Labdi, qui devait se réunir, hier, avec le président Messaoudi, n?a semble-t-il pas été satisfait des arguments donnés par ce dernier. Pour cela, il n?hésitera pas, selon des indiscrétions, à résilier le contrat qui lie les joueurs au MCA si une solution n?est pas rapidement trouvé. Le manager Labdi a saisi l?occasion pour signaler que Diakité attend toujours les 25 % de sa prime de signature au club et la direction ne daigne pas trouver un moyen pour régler définitivement ce problème. Il a aussi révélé qu?il n?a pas encore touché ses indemnités à la suite du transfert des trois joueurs au Mouloudia et c?est pour cela qu?il compte saisir les instances compétentes. A priori, au Mouloudia l?on ne veut pas en finir avec cette histoire d?argent et de conditions de vie des joueurs, sinon comment expliquer le laisser-aller des responsables qui ne mettent pas un terme à cette affaire.