Un accord portant création d'un conseil d'affaires algéro-cubain a été signé, hier à Alger, entre la Chambre de commerce et d'industrie (Caci) et son homologue cubaine, pour promouvoir et diversifier la coopération économique entre les deux pays. Signé, côté algérien, par le président de la Chambre de commerce et d'industrie de Tipasa et membre du conseil de la Caci, Maâmar Djallal Si Ramdi, et, côté cubain, par le président de la Chambre de commerce et d'industrie, Hernandez Guillen, l'accord vise à intensifier et à élargir les échanges bilatéraux à d'autres domaines hors hydrocarbures. En marge de la cérémonie de signature de cet accord au siège de la Caci, Maâmar Djallal Si Ramdi a souligné que la coopération entre les deux pays doit être élargie en dehors des produits pétrochimiques qui constituent l'essentiel du volume des échanges commerciaux, ne dépassant pas les 150 millions de dollars. "L'Algérie, plus grand fournisseur de Cuba en hydrocarbures, cherche des partenaires et veut aller vers d'autres produits et ainsi bénéficier du savoir-faire cubain", a souligné M. Si Ramdi, notant que l'objectif escompté est d'atteindre un volume d'échange d'un milliard de dollars et de trouver d'autres alternatives hors hydrocarbures. Il a rappelé que la coopération entre les deux pays s'est concrétisée, notamment dans le domaine médical, précisant que plus de 900 médecins cubains exercent en Algérie dans des hôpitaux du sud du pays à savoir Djelfa, Béchar, El-Oued et Ouargla. Evoquant la circulation des personnes, le même responsable a exprimé le souhait d'ouvrir "une ligne aérienne directe entre Alger et La Havane" pour, dit-il, faciliter le "déplacement des hommes d'affaires" des deux pays. Pour sa part, Hernandez Guillen a salué la création de ce conseil visant à trouver de "nouvelles opportunités pour développer et diversifier davantage les échanges" entre les deux parties, à travers des programmes communs de coopération. Le conseil, a-t-il poursuivi, œuvre, en outre, à étudier les instruments permettant de contribuer à lever les obstacles au développement des échanges commerciaux et offrir, ainsi, des facilités aux opérateurs des deux pays. APS