Après une série de résultats négatifs chiffrés à trois défaites et un nul qui font de lui un relégable en puissance, le GCM a renoué avec le succès puisqu'il a mis a profit la venue de la lanterne rouge, l'USC, son compagnon d'infortune, pour engranger les trois points mis en jeu et continuer d'espérer. En effet, l'espoir et autorisé, notamment après les défaites subies par l'USMAn et l'OMR, situation ouvrant la voie aux calculs imposés aux dirigeants des clubs concernés par la descente pour les quatre journées qui restent avant la clôture de l'exercice en cours. Certes, les dirigeants de tous les clubs menacés adoptent la même position avec, au bout du compte, des sentiments inverses car seuls les trois derniers évolueront la saison prochaine en DII et les plus audacieux parviendront à se maintenir car tous ne pourront pas atteindre le même objectif. Les dirigeants du GCM spéculent sur une récolte de onze points pour trois victoires à domicile et deux nuls à l'extérieur. Et même si le début s'annonce conforme à leurs probabilités, leur tâche ne sera pas aisée, notamment pour la deuxième version, car leurs adversaires, le CSC et la JSK, luttent, l'une pour assurer son maintien définitif et l'autre, pour la seconde place. Dès lors, leur pensée va droit vers les seize points que le GCM a perdus à domicile en s'inclinant par deux fois sur sa pelouse contre le MCA et l'ASO et concédant cinq nuls face au WAT, au MCO, au CSC, à l'ESS et à l'USMA, des contre-performances lourdes de conséquence, et qui auraient pu lui éviter une telle misère. Dans un autre registre, la situation du club reste préoccupante, puisqu'en dépit des multiples démarches, son compte bancaire est toujours suspendu consécutivement à une décision de justice et la somme de cinq millions de dinars reste gelée. Le plus grave est qu'aucune subvention ne peut être virée pour le compte du club sans la mainlevée de l'autorité judiciaire. Même les engagements des dirigeants ne peuvent être honorés dans ce contexte, et les revendications légitimes des joueurs pour la régularisation de leur situation financière en sont la parfaite illustration, car tributaires du déblocage du compte. Les joueurs n'ont pas encore perçu les primes de match (NAHD-USC) et la deuxième partie de la deuxième tranche des primes de signature et la confiance instaurée en début de saison entre les deux parties n'est plus la même. Néanmoins, le président de l'APW s'est déplacé chez les joueurs pour les rassurer quant à leur situation financière, à condition qu'ils consentent des efforts pour sauver le club. Mais les engagements du P/APW n'ont convaincu personne, car entre les paroles d'un responsable politique et la réalité, rien de concret n'a filtré, même si l'espoir est ressuscité. A. B.