Des changements dans la relation des clubs avec leurs joueurs et les engagements de ces derniers envers leurs clubs employeurs. C'est ce que prévoient les amendements apportés au règlement du statut et du transfert des joueurs de la Fifa à compter du 1er juin 2018. Ce qu'il faut retenir de cette circulaire adressée aux associations membres est cet article 14 bis "ajouté pour couvrir la circonstance particulière ou un contrat est résilié en raison d'arriérés de salaire". À ce sujet cet article stipule que "si un club venait à se retrouver dans l'illégalité en ne payant pas au moins deux salaires mensuels au joueur aux dates prévues, ce dernier serait alors considéré comme en droit de résilier son contrat pour juste cause...". Et dans l'optique de garantir le respect des décisions pécuniaires, un article 24 bis a été ajouté au règlement. Celui-ci accorde aux organes décisionnels de la Fifa, à savoir la commission du statut du joueur, la chambre de résolution des litiges (CRL), le juge unique ou le juge de la CRL (selon le cas), "le pouvoir d'imposer des sanctions aux joueurs et clubs qui ne respecteraient pas les décisions pécuniaires à leur encontre. De telles sanctions feraient partie intégrante de la décision relative à l'objet du litige et consisteraient, pour les clubs, en une interdiction de recruter de nouveaux joueurs, au niveau national comme international, et, pour les joueurs, en une interdiction de disputer des matches officiels". Toutefois la CRL, qui est dans l'obligation d'appliquer ces nouveaux amendements Fifa, aura certainement du pain sur la planche en championnat national vu le nombre de doléances des joueurs impayés. Et si on se fie à la loi, de nombreux joueurs vont se trouver libres de tout engagement en cette fin de saison s'ils déposent plainte. A. Ifticen