L'antenne de Relizane de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) ambitionne, selon ses responsables, de porter à 50% le taux de microentreprises créées par des diplômés universitaires. Précisant que ce taux "se situe actuellement autour de 6 à 21%", soit une évolution de 15%, les mêmes sources ont souligné que pour atteindre l'objectif escompté, plusieurs actions destinées à diffuser une "culture entrepreneuriale" en milieu universitaire ont été initiées par l'Ansej, dont la plus récente est une université autour de ce thème, organisée à l'université Ahmed-Ben Bella. La rencontre, initiée conjointement par l'Ansej et l'université, visait à encourager les diplômés universitaires à se lancer dans le monde des affaires et à monter leurs propres microentreprises, a-t-on ajouté, soulignant que les étudiants ont été surtout incités à investir dans l'agriculture, l'industrie, le bâtiment et l'hydraulique, considérés comme des créneaux porteurs. Des stages, des journées d'information et des séminaires sont périodiquement organisés en milieu universitaire avec le concours de banques, de compagnies d'assurances et de l'administration des impôts pour familiariser les étudiants avec la réalité de l'entreprise, en plus de la présentation d'expériences d'universitaires ayant réussi leur aventure entrepreneuriale, est-il souligné. Une convention a, d'ailleurs, été signée par l'Ansej et l'université Ahmed-Ben Bella en vue de la création d'une maison de l'entrepreneuriat qui aura pour mission principale d'accompagner les diplômés dans le processus de création de leurs entreprises. Durant l'exercice 2018, l'Ansej a financé 33 projets pour des investissements globaux de 175 613 940 DA avec, à la clé, la création de près de 100 emplois, a-t-on rappelé. E. Yacine