Quelques jours seulement après le tomber de rideau de la Ligue 1, voilà qu'une polémique est née entre la direction du club et certains joueurs cadres de l'équipe. En effet, le torchon brûle entre le président de la JSK, Cherif Mellal, et le capitaine de la JSK, Essaïd Belkalem. Les deux hommes échangent les accusations à travers des médias interposés où chacun essaye de se défendre. Tout a commencé lorsque le boss kabyle a descendu en flammes Belkalem, l'accusant d'avoir "déposé un chèque de garantie de trois mois au niveau de la banque. Il veut toucher six salaires, alors qu'il n'a joué que quatre mois à la JSK", révèle Mellal qui, du reste, n'avait pas apprécié le comportement de l'ex-international qui "a jeté une bouteille devant moi dans le vestiaire pour ensuite casser un verre. Il n'a respecté personne". La réplique du défenseur de la JSK ne s'est pas fait attendre. En effet, Essaïd Belkalem a tenu à répondre à Mellal. "Il a dit beaucoup de mal sur moi, je ne me vois plus assis avec lui autour d'une table", révèle le joueur lors d'une émission sportive sur Berbère TV. "À la JSK, je suis chez moi, personne n'a le droit de me dicter ce que je dois faire. Je lui dis chiche, tu as promis de bâtir une grande équipe de la JSK, vas-y montre-nous ce dont tu es capable de faire. Mais attention, il faut assumer tes responsabilités jusqu'au bout ! Nous n'allons pas te gêner dans ta mission Asselah et moi", fait-il savoir. À propos de l'histoire du chèque de garantie, Belkalem raconte sa version des faits. "Mellal n'était pas officiellement président de la JSK, et c'est Nassim Benabderrahmane qui était le représentant légal de la JSK. D'ailleurs, c'est lui qui était signataire sur le chèque. Et comme la JSK avait des problèmes d'argent (le compte était bloqué), j'ai déposé tout de même le chèque à la banque pour ne pas le perdre en attendant de l'encaisser au moment opportun, c'était une garantie pour moi et pour le club. Mellal doit savoir que je ne suis pas venu à la JSK pour gagner beaucoup d'argent, car mon ambition était d'aider le club à se maintenir en Ligue 1", explique le joueur qui, du reste, ne manque pas de "prodiguer des conseils" au président de la JSK. "Je lui ai dit de faire vite en opérant un bon recrutement sans oublier de renouveler les joueurs en fin de contrat. C'est facile de parler dans l'air", dira Belkalem qui n'a pas manqué l'occasion pour défendre son équipier Asselah. "Il ne faut pas avoir la mémoire courte, c'est Asselah qui a empêché les joueurs de faire grève en début de saison. C'est lui qui nous a qualifiés à la finale de la Coupe d'Algérie, qui a permis au club de gagner tout de même 5 milliards de centimes, de quoi régler quelques soucis financiers", conclut Belkalem qui, apparemment, a atteint le point de non-retour avec le président Mellal. Le divorce d'avec la JSK, version Mellal, est déjà consommé. Ahmed Ifticen