Au moment où le virtuel futur prétendant à la direction de la JSK, en l'occurrence Cherif Mellal, poursuit la gestion du club, avec notamment la désignation de Noureddine Saadi comme nouvel entraîneur et l'engagement lundi soir des deux défenseurs Essaïd Belkalem et Guitoune, bien que le dossier de qualification de ce dernier ait été rejeté par la LFP, sa nomination éventuelle au sein du conseil d'administration et son souhait de présider aux destinées de la formation kabyle sont loin d'être tranchés. Une semaine après l'AG extraordinaires des actionnaires qui a décidé de la dissolution du directoire dirigé par Madjène et Zouaoui, les responsables de la SSPA/JSK sont toujours indécis sur le sort à réserver à Mellal. Certains le soutiennent et même ouvertement, à l'image du nouveau directeur général, Nassim Benabderrahmane, au moment où d'autres sont carrément contre son intégration au sein du CA, en mettant en doute les réelles capacités, aussi bien financières qu'organisationnelles, de Mellal à assumer ce rôle. Un actionnaire et membre influent au CA nous a confirmé en effet les dissensions au sein de la direction sur le cas Mellal. L'actionnaire en question nous a même confié que la moitié de la composante du conseil est contre Mellal, alors que l'autre moitié, bien qu'elle penche en faveur du prétendant, attend de voir du concret avant de prendre une quelconque décision le 25 de ce mois, à l'occasion de l'AG ordinaire des actionnaires, où il sera question de débattre de l'intégration ou non de Mellal en tant que nouveau membre. L'Argent d'abord, le CA après ! Bien qu'officiellement Mellal ne fasse aucunement partie de l'organigramme directionnel de la JSK, ce dernier a commencé à débourser de l'argent comme il s'était engagé à le faire. Les dirigeants de la JSK, du moins ceux qui ne sont pas contre la venue de Mellal, attendent de voir du concret, avec notamment la promesse de ce dernier d'injecter 10 milliards avant l'AGO de la SSPA. De l'argent qui sera la clé de son intégration au sein du CA. Néanmoins, et plus d'une semaine après son entrée en lice, Mellal est bien loin du compte, en n'ayant jusqu'ici assuré que les avances sur salaires des deux dernières recrues. Une situation qui commence à semer d'ailleurs le doute dans l'esprit de certains actionnaires, et qui confirme pour d'autres son incapacité à aller au bout de son projet de présider la JSK. A ce propos, notre source précise que l'intégration de Mellal en tant qu'actionnaire, dans le cas où il satisferait à ses engagements, est loin de constituer une garantie pour la présidence du club. «Je précise que le CA a le droit d'intégrer un nouvel actionnaire sans passer par l'ouverture du capital. Et si Mellal venait à mettre en œuvre sur le terrain ses promesses d'injecter les milliards dont il parle, il ne sera pas de facto président de la JSK. Il sera actionnaire à part entière, à condition que la majorité des membres du CA vote en sa faveur. Idem pour la présidence du club», nous dira ce membre influent du CA, confirmant ainsi que le projet Mellal à la JSK est loin d'être certain d'aboutir, lui qui reste soumis à la décision d'actionnaires qui ne semblent pas majoritairement acquis à sa cause.