Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, "a pris note avec inquiétude du dernier rapport", a déclaré vendredi un porte-parole de l'ONU à la suite d'une enquête accusant la Russie d'être responsable du crash en 2014 de l'avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines en Ukraine. Lors d'une conférence de presse, le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq, a indiqué que M. Guterres avait souligné une résolution antérieure du Conseil de sécurité exigeant que "tous les Etats coopèrent pleinement aux efforts visant à établir la responsabilité". De son côté, le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a exhorté vendredi la Russie d'"assumer la responsabilité" de la destruction de l'appareil du vol MH17. Dans un communiqué rendu public, le chef de l'Otan a écrit que les Pays-Bas et l'Australie ont annoncé qu'ils tiennent la Russie pour responsable du rôle qu'elle a joué dans la destruction de l'avion du vol MH17. Selon les informations rapportées par la presse, l'équipe d'enquête internationale dirigée par les Pays-Bas a annoncé que du personnel militaire russe avait déployé le missile sol-air Buk, qui a abattu l'avion de la Malaysia Airlines. Réagissant à ces informations, le ministère russe de la Défense a déclaré vendredi que le missile qui a abattu l'avion du vol MH17 appartenait "plus que probablement" aux forces armées ukrainiennes. Mais le président russe Vladimir Poutine a assuré vendredi que le missile qui avait abattu le vol MH17 de la Malaysia Airlines en 2014 au-dessus de l'est de l'Ukraine n'était "bien sûr" pas russe, contrairement aux conclusions des enquêteurs internationaux. "Bien sûr que non", a répondu M. Poutine, interrogé pour savoir si le missile était russe ou non, lors d'une conférence économique à Saint-Pétersbourg. R. I./Agences