Les habitants du nouveau pôle urbain de Belgaïd lancent un énième appel aux autorités locales en vue de prendre en charge leur problème de transport. Hormis la population résidente, qui représente plus de 10 000 âmes, les étudiants du pôle universitaire de Belgaïd ne cessent également de protester contre le manque criant de moyens de transport. Selon eux, aucun responsable n'a bougé le petit doigt pour résoudre le problème ou même prendre acte de leurs préoccupations. Leur souhait est le renforcement de cette ligne par de nouveaux bus, notamment le P1. À l'origine de cette situation, un déficit en nombre de bus, conjugué à une mauvaise organisation du système de rotations. Les quelques bus affectés à la ligne 101 ne suffisent plus. Selon un usager, obligé de faire ce trajet au moins deux fois par jour, "le transport est très compliqué dans cette localité. Il nous est arrivé de poireauter pendant une heure à un arrêt de bus et sous un soleil de plomb". Force est de constater que le taux de couverture actuel ne répond plus aux besoins de la population en nette croissance. Par ailleurs, ces mêmes résidents sont contraints de faire le déplacement jusqu'aux quartiers limitrophes, tels que le Bd Millénium ou Canastel, pour faire leurs emplettes quotidiennes, subissant le diktat des commerçants et autres revendeurs qui squattent l'espace public. "Il n'y a aucun commerce dans les cités, et le transport est plutôt rare. L'approvisionnement et les déplacements sont de véritables casse-têtes. Nous devons faire pas mal de chemin jusqu'à l'ancien douar de Belgaïd ou à Bir El-Djir", indiquent-ils. Hadj Hamdouche