17 055 candidats ont franchi les grilles des 55 centres d'examen pour la première épreuve du Brevet d'enseignement moyen : l'arabe. Après plusieurs semaines à potasser, c'était l'heure de vérité pour les élèves des CEM, hier. À Constantine, entre angoisse, jeûne et révisions de dernière minute, 17 055 candidats ont franchi les grilles des 55 centres d'examen pour la première épreuve du Brevet d'enseignement moyen : l'arabe. Discussions, blagues, rires... tous les moyens étaient bons pour ne pas trop stresser avant la toute première épreuve, nous confient quelques-uns des candidats que nous avons rencontrés, hier, à la sortie du CEM Etarbia oua etaâlim, dans le centre-ville. Après deux heures au moins de réflexion et de concentration, Samira, Amina et Aïmen prennent quelques minutes de pause bien méritée avant le début de la deuxième épreuve, à savoir les sciences physiques et technologiques. "Le sujet d'arabe était plus ou moins abordable pour ceux qui ont bien révisé, mais ça reste une matière essentielle qu'il faut assurer", nous disent-ils, plutôt confiants. En effet, certains avaient le sourire, d'autres avaient l'air dépité, mais tous discutaient de l'épreuve à la sortie. "J'ai eu du mal à répondre à quelques questions, mais je crois que je me suis rattrapée avec le reste du sujet", dira Amira. Il est 13h10, au CEM Fadhila-Saâdane, nous avons rencontré Khaled et Djalil qui viennent de sortir de l'épreuve de sciences physiques et technologiques. L'air relativement serein, les deux acolytes et leurs camarades partagent "leurs sentiments". Certains ont eu des difficultés à répondre à l'un des exercices proposés en sciences physiques, mais l'ensemble du sujet était à la portée de tous. Cependant, ce qui revient souvent dans les commentaires, c'est la surcharge de la première journée de l'examen. "Nous avons quatre matières, toutes essentielles, avec des coefficients tout aussi importants, et ce, rien que pour cette première journée", se plaint Djalil. D'autant que celui-ci et des dizaines d'autres candidats ne peuvent pas rentrer chez eux, du fait de l'éloignement de leur domicile des centres d'examen. À souligner que des mesures exceptionnelles ont été mises en place afin d'assurer le bon déroulement des examens du BEM, notamment en ce qui concerne les candidats en situation de handicap. Il s'agit, entre autres, d'aides techniques, d'accessibilité aux locaux, d'assistance et des conditions matérielles, nous assure-t-on. Ils sont, en effet, 14 dont 7 non-voyants et 7 handicapés moteurs à avoir bénéficié d'aménagements spécifiques adaptés. Soulignons également que dans le même cadre, la direction de l'éducation de la wilaya de Constantine a mobilisé 3 867 encadreurs, dont 3 000 enseignants chargés de la surveillance. LYNDA N.