Moins de deux semaines après son arrivée pour occuper le poste de secrétaire général du Mouloudia d'Oran, l'ex-arbitre international, Tahar Oukil, a démissionné. Le furtif SG de l'équipe première du MCO a jeté le tablier "par principe", afin de protester contre ce qu'il a considéré être une grande marque d'irrespect du président Ahmed Belhadj envers sa personne. Mandaté par le Mouloudia pour faire partie de la commission de candidature de la nouvelle Ligue de football professionnel, Tahar Oukil a, ainsi, très peu goûté que le président Baba fasse de même pour Hafid Belabbès qui aspire à intégrer lui aussi ladite instance nationale. Ne pouvant être représenté au niveau d'Alger que par une seule personne, le Mouloudia d'Oran a légitimement choisi son ancien joueur international, ancien dirigeant et actuel actionnaire au niveau de la SSPA, Hafid Belabbès. Un choix que Tahar Oukil n'a pas cautionné, d'où son départ précipité. Il n'a, de fait, pas assisté à l'engagement pour deux saisons du milieu de terrain Aït Ouamar dont le contrat à l'Entente de Sétif était arrivé à son terme. Outre Aït Ouamar, l'avant-centre Chibane, arrivé en prêt en janvier en provenance, lui aussi, de l'ESS, s'est également engagé en faveur du club d'El-Hamri. Deux signatures qui devaient être suivies par d'autres hier en soirée, en attendant le "cautionnement", à partir du Maroc, de l'entraîneur Badou Zaki. Le nouveau patron technique des Rouge et Blanc aurait, d'ailleurs, émis des réserves à propos de certains éléments avec lesquels le président Belhadj est en contacts très avancés. À en croire une voix autorisée, l'ancien gardien de but de la sélection marocaine, huitième de finaliste au Mondial mexicain de 1986, aurait même demandé à Baba de résilier le contrat d'un élément qui aurait signé en catimini, mais dont le profil ne l'a point convaincu. Rachid BELARBI