C'est dans la soirée de dimanche que le nouvel entraîneur du CRB, Azzedine Aït Djoudi, s'est engagé officiellement avec le Chabab en paraphant un contrat de deux saisons. Il a tenu à animer une conférence de presse juste après la signature de son contrat afin de s'adonner aux jeux des questions-réponses avec les médias. Le successeur de Rachid Taoussi n'a pas botté en touche en répondant à toutes les questions d'une manière très détaillée. Ainsi, le nouvel entraîneur du club algérois s'est dit convaincu par le discours du directeur général, Ahmed Djaâfer, qui lui a expliqué le projet du CRB. "Vous allez dire pourquoi ai-je accepté cette mission ? Avant de venir, j'ai eu une discussion avec le DG du club, il m'a tout simplement convaincu, car il veut bâtir une équipe compétitive pour les deux prochaines années. Il ne faut pas oublier que le Chabab n'a pas les moyens des autres clubs, ni humains ni encore moins financiers. Il ne faut pas mentir aux gens, nous ne pourrons jamais concurrencer ces clubs-là aux moyens colossaux. Cependant, nous allons essayer de démarrer sur des bases solides afin d'arriver à mettre en place une équipe compétitive, mais on doit travailler dans un climat de sérénité pour réussir ce challenge. En effet, on doit rassembler tout le monde dans l'intérêt du CRB, que ce soit les responsables du CSA ou de la SSPA, tout le monde doit tirer dans le même sens pour le bien du CRB", a affirmé Aït Djoudi. Dans un autre registre, le nouveau coach du CRB a fait savoir qu'il a arrêté une liste de joueurs pour renforcer l'équipe, surtout avec le départ massif de joueurs-cadres, à l'image de Draoui ou du gardien Salhi. Selon nos sources, le gardien Mohamed Cédric et l'ex-attaquant de la JSK, Adil Djaâbout, sont ciblés. "Nous avons une stratégie avec les dirigeants du club. Nous allons faire le maximum pour renforcer l'équipe avec des joueurs de qualité. Nous avons établi une liste de joueurs susceptibles de donner un plus à l'équipe. J'ai aussi une autre mission, à savoir d'essayer de convaincre les cadres qui sont en fin de contrat de rempiler, car nous avons besoin d'eux. J'espère qu'il y aura du répondant", espère-t-il. Sofiane Mehenni