Il faut dire que la tradition a été respectée puisqu'aucun pays hôte n'avait perdu son match d'ouverture. Mieux encore. La Russie a réalisé le deuxième plus grand score en match d'ouverture, après la victoire de l'Italie devant les USA en 1934 La Coupe du monde en Russie a débuté jeudi dernier. Si l'on parle du côté organisationnel, on peut dire que ça frôle la perfection. De très beaux stades, un grand engouement populaire comme attendu et surtout du spectacle, des buts et du suspense pour un début. Le match d'ouverture a vu la Russie régaler les présents en ne faisant qu'une bouchée de l'une des modestes formations de ce Mondial, l'Arabie Saoudite. Il faut dire que la tradition a été respectée puisqu'aucun pays hôte n'avait perdu son match d'ouverture. Mieux encore. La Russie a réalisé le deuxième plus grand score en match d'ouverture, après la victoire de l'Italie devant les USA en 1934 lors de la deuxième édition (7-1) et sa première victoire en phase finale de Coupe du monde après celle réalisée en 2002 face à la Tunisie. Il faut dire que tout le monde s'attendait à plus de résistance, mais finalement l'équipe de la péninsule Arabique a sombré et n'a donné aucune impression de pouvoir rivaliser avec les autres équipes du groupe A composé de l'Egypte et de l'Uruguay également. Le deuxième match du groupe a tenu toutes ses promesses en matière d'engagement et de suspense. Les Pharaons ont fait mieux que résister devant les doubles champions du monde, avant de céder à la dernière minute du match, sur un coup de boutoir signé Giménez, qui a repris d'une tête imparable un coup franc de Sanchez. Dur coup du sort pour les Egyptiens, mais force est de reconnaître que le gardien de but, Al-Shanaoui, avait longtemps repoussé l'échéance avant de se vouer vaincu. L'Egypte devra patienter avant d'enregistrer son premier succès en Coupe du monde. La troisième rencontre, disputée vendredi en fin d'après-midi, a été également chargée de suspense entre deux équipes, pratiquement avec le même niveau. L'Iran et le Maroc devaient impérativement l'emporter avant d'affronter les favoris du groupe B, les deux formations de la péninsule Ibérique, le Portugal et l'Espagne. Les outsiders ont eu du mal à se départager, même si les Marocains étaient les plus proches de la victoire. Ceci dit, les offensives de Ziyeche, Ambrabat ou Belhanda ont été annihilées, soit par les défenseurs, soit par le gardien de but iranien. En revanche, l'Iran, aidé par le Maroc, a remporté trois points presque inespérés lorsque le défenseur marocain Bouhaddouz a repris de la tête un coup franc tiré par Haji Safi. Une tête plongeante imparable, qui a eu raison de son propre gardien de but. Enorme gâchis pour le Maroc, qui aura du mal devant ses voisins du Nord. Le Mondial 2018 tient probablement sa meilleure rencontre. Le choc Portugal-Espagne fut le sommet du football. Un match à rebondissements, plein de buts et au final pas de vainqueur. L'Espagne menée par deux fois avant de renverser la situation, mais l'inévitable Cristiano Ronaldo a offert aux siens une égalisation méritée, évitant ainsi une défaite au Portugal, qui avait pourtant malmené les Espagnols tout au long du match. Incontestablement, les deux nations voisines seront de véritables favoris. En résumé, pour les quatre premières rencontres, les amoureux du foot se sont régalés. Malik A.