Le jardin public Gouizi-Saïd, espace de détente, s'est transformé, au fil du temps, en dépôt d'ordures et d'immondices en tout genre. Les espaces de loisir et de détente font cruellement défaut au chef-lieu de la wilaya. En cette période estivale, les citoyens ne cessent de réclamer des lieux de détente. Les rares endroits où ils peuvent s'installer et oublier le stress du quotidien, sont pour ainsi dire à l'abandon et ne bénéficient d'aucune prise en charge sérieuse de la part des autorités locales. En effet, le jardin public Si Lhaoues, ou plus communément appelé Jardin du square, situé en plein cœur de la ville de Bouira, se trouve dans un état de délabrement avancé. Pourtant, une grande opération de nettoyage et de réhabilitation a été initiée au mois de mars dernier, par les services de la commune de Bouira, dans le but de bannir la saleté qui caractérise ce lieu. Toutefois, ce lifting n'a pas été mené à son terme et ce jardin, si cher au cœur des Bouiris, et redevenu "la honte" de la ville. Idem pour le jardin public Gouizi-Saïd, de la cité des 130-Logements (ex-cité Ouest). Cet espace de détente s'est transformé, au fil du temps, en dépôt d'ordures et d'immondices en tout genre. En effet, les sachets et les gobelets en plastique pullulent à l'intérieur de cette placette, les haies de petits arbustes qui bordent ce lieu sont complètement saccagées, les palmiers de type "Washington", plantés aux quatre coins de ce site sont dans une situation lamentable. Pis encore, le gazon verdoyant qui tapissait cette placette a pris une couleur jaunâtre. Cette situation est qualifiée de grotesque par nombre de citoyens interrogés. Pour leur part, les services de l'APC, assurent par la voie du premier magistrat de la commune, Mohamed Larbi, que de grands plans d'aménagement sont à l'étude pour réhabiliter ces deux espaces et même la création d'autres aires de jeu. Hormis la réhabilitation des espaces existant, l'édile de Bouira s'était également engagé, en janvier dernier, à créer des aires de jeux, susceptibles de canaliser les enfants et leur offrir des attractions diverses et variées. "Nous avons pris la décision de créer des mini-parcs aquatiques avec des piscines et autres toboggans. Ils seront implantés au quartier de l'Ecotec, à la cité des 25-Logements, à la cité Zerrouki et d'autres quartiers de la ville", avait-il annoncé. Mais force est de constater que ses déclarations sont restées au stade de vœu pieux ou de simples effets d'annonce. RAMDANE B.