La décision prise lundi par les membres du Bureau fédéral de la FAF relative au refus de délivrance des licences aux joueurs recrutés durant cet été 2018 aux clubs menacés d'interdiction de recrutement a créé un vent de panique chez certains clubs touchés justement par cette mesure à l'instar de l'USMH qui risque de rater son début de saison fixé pour la semaine prochaine. En effet, les banlieusards qui évoluent, faut-il le rappeler, cette saison en Ligue 2 après leur rétrogradation, ne savent plus à quel saint se vouer. Les dettes cumulées au niveau de la Chambre de résolution des litiges (CRL) de la FAF, sont estimées à plus de 7 milliards de centimes, et ce, après qu'un accord a été trouvé entre le président Mohamed Laïb, élu au début du mois de juillet, et certains joueurs qui ont décidé de régler leur différend à l'amiable. Toutefois, le grand problème réside dans l'incapacité des dirigeants à qualifier leurs nouveaux joueurs, au nombre de 16, recrutés par le nouvel entraîneur, Salem Laoufi, alors que le club souffre d'un manque terrible de fonds, une situation paradoxale pour un club qui non seulement n'arrive pas à éponger ses dettes, mais trouve tout de même le moyen de recruter 16 joueurs, un record absolu dans l'histoire du club, contre 22 joueurs libérés à ce jour. Une gestion qui laisse perplexes les plus avertis. Contactée par nos soins, une source proche du club nous a, en effet révélé, hier, que "le club est dans l'expectative par rapport à la décision du BF qui refuse de délivrer les licences aux clubs endettés dont nous faisons partie, nous ne savons plus que faire, il n'est pas facile de trouver 6 ou 7 milliards de centimes du jour au lendemain. Nous devons nous réunir immédiatement pour tenter de débloquer cette situation, faute de quoi, nous risquons de ne pas jouer la première journée du championnat". Rachid Abbad
