“Nous exhortons le gouvernement à déployer tous les efforts pour la tenue d'élections générales anticipées à travers le pays. C'est une solution que nous préconisons pour sortir définitivement l'Algérie de la crise. À l'instar de la Kabylie, ces élections doivent s'appliquer à toutes la wilayas dans un délai ne dépassant pas les six mois”, a déclaré avant-hier, à Oran, le secrétaire général de l'Union pour la démocratie et la république (UDR). Dans son discours, Amara Benyounès a rappelé la position de son parti en faveur de l'amnistie générale et a appelé les partis démocratiques “à faire preuve de logique politique”, et de ne pas “rater le train en marche de la réconciliation nationale”. Continuant sur sa lancée, Amara Benyounès a appelé les Algériens à faire bloc contre les ravages de la corruption. “La corruption a été démocratisée en Algérie à la faveur du laxisme de certains décideurs”, en faisant sans doute allusion à d'anciens généraux. “Aujourd'hui, nous disons haut et fort que l'époque de l'armée, qui défaisait les présidents, est bel et bien révolue”, a lâché le secrétaire général de l'UDR sous une salve d'applaudissements. Toujours dans le sens de ses déclarations, Amara Benyounès ne manquera pas de vilipender les barons du marché parallèle. “Tout le monde sait que les trabendistes sont dans leur majorité des repentis. Ils utilisent l'argent du terrorisme qu'ils recyclent dans le marché informel. Il faut combattre farouchement cette mafia.” B. GHRISSI