Il faudra désormais parler de l'ex-zone d'activité d'Aït Toudert. L'administrateur communal a, en effet, sollicité et obtenu l'accord de principe du wali lors de sa visite d'inspection sur les lieux, dans le cadre de son récent périple dans la daïra des Ouacifs, quant à la récupération du site pour en faire partiellement un lotissement alors que le reste accueillera les programmes de l'Opgi de logements sociaux. À l'appui de cette démarche, on avance surtout la contrainte foncière à laquelle fait face la commune pour l'implantation des divers projets d'utilité publique, principalement les programmes de logements socio-économiques, du fait que les terrains relèvent, dans une très forte proportion, du domaine privé. On en veut pour preuve les dix logements seulement réalisés au niveau de la commune. Aussi, indique-t-on de même source, les investisseurs ne se bousculent plus comme ce fut le cas lors du lancement du projet, quand bien même la situation sécuritaire, à l'origine de leur désistement, s'est nettement améliorée dans la région depuis quelque temps. L'assiette en question, d'une superficie de 8 ha et viabilisée à près de 20%, a été ensuite laissée aux caprices de dame nature pour des contraintes d'ordre sécuritaire. Cette situation a remis en cause ce projet qui constituait un espoir pour la jeunesse locale de par les nombreux emplois qu'il aurait engendrés. Par ailleurs, l'assiette choisie fait l'objet d'un litige avec ses deux propriétaires qui ne sont pas du tout satisfaits du montant initial de l'expropriation, fixé par les domaines à 651 000 DA. Un montant qui sera revu sensiblement à la hausse par le conseil d'Etat en le portant à exactement 558 millions de centimes. Un pactole qui est loin de relever des autorités locales. Cependant, le responsable de l'exécutif de wilaya a instruit les responsables municipaux d'entamer auprès de l'OPI (Office de promotion de l'investissement), qui a relayé le défunt Ogza, la procédure de récupération du site dans le giron foncier communal, non sans avoir au préalable pris l'engagement de prendre en charge, selon une formule à déterminer, le problème du montant faramineux de l'expropriation. ASSIREM K.