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Les Blidéens redoutent le pire
Plusieurs patients sont sous surveillance à l'hôpital de Boufarik
Publié dans Liberté le 25 - 08 - 2018

Le service d'infectiologie de l'hôpital de Boufarik qui, rappelons-le, a une capacité de 62 lits, ne suffit plus pour accueillir les nouveaux malades.
Des dizaines de malades suspectés d'être atteints de choléra sont admis au service d'infectiologie de l'hôpital de Boufarik, dont 22 reconnus officiellement porteurs de la maladie du choléra par le ministère de la Santé. Cette annonce a provoqué la psychose au sein de la population blidéenne qui enregistre le plus grand nombre de malades avec plus de 65 personnes admises à l'hôpital, dont 22 atteintes officiellement de choléra. Les causes de cette épidémie, qui connaît une augmentation, restent encore inconnues pour le ministère de la Santé qui intensifie les analyses à l'Institut Pasteur. L'eau impropre à la consommation et les fruits et les légumes irrigués par des eaux usées restent la thèse plausible de la propagation du choléra dans quatre wilayas, à savoir Blida, Tipasa, Alger et Bouira. Il faut dire que le nombre de malades présentant les symptômes de choléra augmente chaque jour. Dans la journée de jeudi dernier, le nombre de malades admis à l'hôpital de Boufarik est passé de 76 à 93 avec une tendance à la hausse. D'ailleurs, le service d'infectiologie de l'hôpital de Boufarik qui, rappelons-le, a une capacité de 62 lits, ne suffit plus pour accueillir les nouveaux malades. Devant cet état de fait, la direction de l'hôpital a été contrainte de réserver une salle pour pouvoir examiner et prendre en charge les malades dont certains seront mis en quarantaine. À l'hôpital de Boufarik, les travailleurs et les visiteurs portent un masque pour éviter la contamination. Au service d'infectiologie où sont admis les malades atteints de choléra, le régime est à l'isolement strict. Certains parents de malades prennent le risque de s'approcher des fenêtres ou des portes pour voir ou demander des nouvelles de leurs proches admis dans ce service d'infectiologie.
Le personnel médical — médecins et infirmiers — est harcelé en continu par les parents de malades qui veulent avoir les résultats des analyses qui tardent à venir de l'Institut Pasteur. Selon le Dr Zekhal, épidémiologiste, après les dernières analyses et les recherches, le ministère de la Santé a écarté la possibilité de la transmission du choléra par l'eau. Selon le spécialiste, l'épidémie a été transmise par le contact entre personnes. "Il faut se laver les mains constamment. Il faut aussi laver les légumes et les fruits avant de les consommer", explique-t-il. Mais cette précision n'a pas rassuré la population blidéenne qui reste convaincue que le choléra est transmis par l'eau impropre à la consommation. Pour rappel, la wilaya de Blida a enregistré depuis le début du mois deux cas d'intoxication, le premier a touché 445 habitants de certains quartiers de la commune de Bouguerra (est de Blida) suite à la consommation d'une eau contenant des bactéries "coliformes" qualifiées à l'époque, par le directeur de la santé, Mohamed Djemai, de "bactéries simples et pas dangereuses". Il y a plus d'une semaine, une famille de cinq personnes, vivant dans les bidonvilles d'Oued Beni Azza à Blida, a été évacuée vers l'hôpital de Boufarik.
Doutes sur les causes du décès du boxeur Dahmani
Officiellement mercredi dernier, le décès par arrêt cardiaque de l'entraîneur de boxe, Athmane Dahmani, a été annoncé. Ce dernier serait finalement décédé du choléra, selon sa famille qui reste persuadée qu'il aurait été contaminé après avoir rendu visite à son ami admis à l'hôpital de Boufarik où il s'est proposé comme garde-malade pendant quelques jours. Selon les témoignages recueillis auprès de son frère, l'ancien boxeur souffrait d'un mal aigu au ventre. Il a été orienté à l'hôpital de Boufarik et au bout de deux jours d'observation, il a rendu l'âme. Sa famille déplore la mauvaise prise en charge au niveau de l'hôpital et la fausse déclaration sur sa mort. "Pourquoi nous a-t-on demandé de brûler tous ses vêtements s'il n'est pas décédé du choléra ? Ses deux enfants sont toujours sous surveillance, alors que sa femme et toute sa famille ont fait l'objet d'un examen médical par crainte qu'elles ne soient contaminées", explique le frère du défunt Athmane Dahmani. Il faut dire que l'hôpital de Boufarik est sous haute surveillance vu que le nombre de malades atteints de choléra ne cesse d'augmenter. Certains responsables de l'établissement sanitaire ne cachent pas leur inquiétude face à cette épidémie dévastatrice qui se propage rapidement.
K. FAWZI


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