Lors d'une session extraordinaire de l'APW tenue en février 2015 et consacrée, rappelons-le, à l'adoption des plans d'aménagement touristique (PAT) de sept zones d'expansion touristiques (ZET), à savoir ceux de Terga, Rachgoun, S'biat, Bouzedjar, Sassel, Chatt-El-Hillal et de Hammam Bou Hadjar et dont les cinq premiers seulement ont été approuvés. Les plans d'aménagement des deux autres ont été tout simplement rejetés. À cette époque, les élus de l'APW ont joué pleinement leur rôle car il s'agissait d'un dossier brûlant débattu dans une ambiance électrique en raison en particulier de l'impact de la zone d'expansion touristique trop risquée de Hammam Bou Hadjar et qui a fait l'objet d'une opposition farouche de la part des élus qui ont rejeté son plan d'aménagement touristique à bulletins secrets (18 voix contre 16). Arguments à l'appui, ces derniers ont défendu crânement leur position restée intransigeante tout au long des débats et ce, en dépit de la volonté du wali et de son directeur du tourisme de clore ce dossier afin de permettre aux éventuels investisseurs d'entamer leurs procédures administratif et de lancer les travaux de leurs projets au niveau de la ZET. D'une superficie de 72 ha, la ZET de Hammam Bou Hadjar s'est taillée la part du lion lors de cette session extraordinaire en raison des craintes exprimées d'ailleurs par la population tout entière en raison de la nature volcanique de la zone. À ce titre, l'intervention du Dr Belarbi Wassila l'ex-présidente de la commission du tourisme auprès de l'APW a résumé avec force détails, arguments et textes réglementaires à l'appui l'attitude de ses collègues qui se sont opposés au plan d'aménagement touristique. Elle, s'est interrogée sur conséquences que pourrait subir la nappe d'eau chaude engendrées par les travaux qui seront engagés par les futurs investisseurs. Se basant sur une correspondance émanant du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag) datée de 2005 qui stipule que la nature de zone est volcanique et la nappe d'eau chaude et diffuse et rarement concentrée, soutenu par le représentant du secteur de l'hydraulique, l'élue a réussi à convaincre les responsables concernés y compris celui de l'ANDT. Actuellement, ce dossier qui a été élaborée par l'Agence nationale de développement du tourisme (ANDT) demeure bloqué après avoir été rejeté par l'APW. Interrogé lors de la récente visite du ministre du Tourisme dans la wilaya de Aïn Témouchent sur la position de son institution sur cet épineux dossier qui risque de faire des vagues parmi la population, M. Benaïssa Rahal Omar, le nouveau P/APC de la cité des Thermes, nous a répondu que tant qu'il n'a pas été destinataire de ce dossier qui devra faire l'objet d'un examen il ne pouvait s'exprimer. Une affaire à suivre. M. LARADJ