Oran : Plusieurs opérations de relogement prévues La wilaya d'Oran a procédé, hier, à la distribution de 302 logements, dans la formule LPL, aux bénéficiaires des pré-affectations de la commune-mère. Il est à noter que la wilaya a programmé, pour l'année en cours, la réalisation de 11 500 LPL dont 3 400 ont été distribués et ce jusqu'au 20 août dernier. Par ailleurs, d'autres opérations de relogement sont programmées pour les bénéficiaires des pré-affectations dans le nouveau pôle urbain. Concernant les habitants de "batimates talianes", à Essedikia, il a été décidé d'augmenter la cadence des travaux des nouvelles cités qui devront les abriter. Quant à la lutte contre les bidonvilles, la wilaya d'Oran a décidé le relogement de 4000 familles du quartier des Planteurs avant la fin de l'année. La même opération concernera, prochainement, 1600 familles de Sidi El-Bachir ainsi que ceux de Cumo, à Es Sénia et les autres concentrations anarchiques. S. O.
TLEMCEN : Attribution de 1 243 logements Un quota de 1243 logements publics locatifs, participatifs, sociaux et ruraux a été réparti entre leurs bénéficiaires dans la wilaya de Tlemcen. Il fait partie des 10 097 unités à distribuer avant la fin de l'année. Une précédente opération avait permis la remise de clés à 9 300 chefs de famille selon les mêmes formules. Les 2 600 souscripteurs de l'AADL 2 (2013), continuent de fulminer à cause du retard jugé important dans l'affectation de leurs logements. Pour cela ils ont observé plusieurs sit-in devant le siège de la wilaya et ont porté leurs doléances au wali qui a dit comprendre leur désarroi, expliquant que cette situation est à imputer au retard dans le financement des opérations. Il leur a promis l'attribution des logements totalement achevés avant la fin de l'année. Les logements AADL situés dans l'agglomération de Oujlida, confiés à l'entreprise turque Dek In San Ltd présentent de nombreuses malformations et des défauts apparents dans la construction. B. A. Béchar : Le quartier Mrah dans un état déplorable Le quartier haï Mrah du centre-ville de Béchar, qui a vu le jour il y a un quart de siècle, présente actuellement un aspect hideux. Ses habitants n'arrivent plus à le reconnaître et assistent impuissants au changement de la vie de leurs familles. Ils n'en peuvent plus de subir les incontournables poussières suffocantes. Dans cette cité, qui est située à un kilomètre du siège de wilaya et qui a subi dernièrement des opérations de rénovation des canalisations d'assainissement et celles de l'eau potable, plusieurs routes ne sont pas encore remises en l'état. Selon un habitant de ce quartier, des rues de cette cité ne sont plus désormais que crevasses, nids-de-poule et autres fossés, ce qui irrite les automobilistes et inquiète la population. Il a ajouté que dans cette cité les enfants n'osent plus sortir jouer. Contacté, un autre habitant de ce lotissement nous a déclaré que des démarches ont été entreprises en direction des responsables locaux pour mettre fin à cette situation mais, jusqu'à ce jour, rien de concret n'a été fait pour améliorer le cadre de vie des résidents de cette cité. R. R.