La grosse satisfaction en défense reste tout de même la prestation de Mohamed Farès, auteur d'un sans-faute pour son deuxième match en Afrique, mais aussi la bonne décision de Belmadi de remettre Mandi sur le flanc droit, où il a un meilleur rendement. La sélection nationale a disputé son premier match officiel, samedi dernier à Banjul, face à la Gambie. Une sortie très attendue par les supporters algériens qui espéraient retrouver la verve de leur équipe nationale, qui les avait fait chavirer pendant plusieurs années, entre 2009 et 2016. Le rendez-vous face aux Scorpions gambiens était également une grosse curiosité avec la première de Djamel Belmadi à la tête des Verts, lui qui a succédé à Rabah Madjer dont le passage à la barre technique des Fennecs fut un échec. Ainsi, Belmadi a aligné un onze assez homogène, mais il y avait des carences dans le jeu des Verts où certains joueurs ont totalement déçu. Les choix du sélectionneur national restent tout de même discutables, surtout que des éléments n'ont pas eu le rendement qu'on leur connaît en club. La grosse satisfaction en défense reste tout de même la prestation de Mohamed Farès, auteur d'un sans-faute pour son deuxième match en Afrique, mais aussi la bonne décision de Belmadi de remettre Mandi sur le flanc droit, où il a un meilleur rendement. Ceci dit, c'est dans la composition de la charnière centrale que les différents sélectionneurs n'arrivent pas à trouver des solutions. Face aux Gambiens, Belmadi a mis une paire expérimentale avec une première association entre Tahrat et Bensebaïni. Il faut savoir que l'on ne peut pas juger ce duo dans ce match, surtout que l'adversaire n'était pas un foudre de guerre. Malgré cela, l'équipe d'Algérie avait encaissé but "stupide", suite à une grosse erreur d'appréciation et de mauvaise communication entre les deux joueurs. "Sur le but encaissé, il y a eu une hésitation qui nous a coûté cher. Je dirai que nous ne nous sommes pas parlés sur l'action", a indiqué Ramy Bensebaïni. Cependant, on peut dire que la paire centrale est perfectible et pourrait être meilleure à l'avenir. Au milieu du terrain, on peut citer l'énigme Bentaleb. Ce dernier était, de loin, la déception de l'équipe. Le milieu de terrain algérien n'a toujours pas réussi à retrouver son meilleur niveau. En revanche, son associé dans la récupération Saphir Taïder a plus ou moins réussi son retour en sélection. Enfin, le trio de l'animation offensive Ghezzal, Brahimi et Mahrez était loin du compte. À voir ces noms, on est sûr qu'ils sont capables de déstabiliser n'importe quelle défense dans le monde. Cependant, le rendement de ces 3 joueurs est en dessous des espérances, mais il faudra leur accorder des circonstances atténuantes. Des joueurs aussi techniques que Brahimi, Ghezzal et Mahrez n'ont pratiquement aucune chance d'étaler leur savoir-faire sur une pelouse aussi abîmée. La preuve, le but de l'équipe nationale n'a pas été réalisé suite à une construction d'actions. C'était suite à un long dégagement de la défense qui avait permis à Bounedjah de prendre le dessus sur ses vis-à-vis physiquement pour se frayer le chemin de la cage et mettre le cuir au fond des filets. En somme, on ne peut pas juger l'équipe nationale sur cette rencontre, jouée dans des conditions assez particulières. Ceci dit, force est de reconnaître que le rendement de certains joueurs en sélection (Brahimi, Bentaleb, Ghezzal et Mahrez) est loin de ce qu'on voit en club. Malik A.