Devant la dégradation des routes et autres chemins au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent, la direction des travaux publics vient d'opter pour une nouvelle stratégie afin de permettre la préservation de certaines infrastructures routières. En effet, en dehors des grands travaux d'ouverture de pistes et de revêtement qui nécessitent des moyens adéquats et dont le financement est supporté généralement dans le cadre du plan communal de développement et celui sectoriel, nos routes ont besoin d'être tout simplement entretenues à longueur d'année. Comment ? La solution est toute trouvée au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent avec le retour aux anciennes traditions. Ainsi, depuis la disparition de la maison du cantonnier au tout début des années 1960, l'entretien des routes, qu'il s'agisse des nationales, des chemins de wilaya où des chemins vicinaux, était devenu quasiment nul au grand dam des automobilistes dont le nombre ne cesse d'augmenter. Dans un premier temps, deux maisons du cantonnier viennent de voir le jour. L'une à Chentouf et l'autre à Oued Sebbah dont les travaux de réalisation sont en cours d'achèvement. Cependant, pour la maison du cantonnier de la commune de Chentouf, l'infrastructure existe et devra être équipée alors que le personnel ouvrier sera pris en charge par la direction des travaux publics. Ce dernier est chargé du bon entretien des routes dont la RN101 qui relie le chef-lieu de wilaya à celui de Sidi Bel-Abbès. Dans le même sillage, des instructions fermes ont été données par le premier responsable de l'exécutif de wilaya, lors d'une récente visite d'inspection dans cette commune, pour ne pas utiliser l'étage supérieur de la bâtisse comme logement de fonction afin d'éviter son détournement à des fins personnelles. A. ABDERREZAK