Il s'agit de celle d'Ameddah, de Tiâchach, de Mohamed-Allel du centre-ville et de Maroko. La rentrée scolaire à Tizi Ghennif, chef-lieu de daïra située à une cinquantaine de kilomètres au sud de Tizi Ouzou, s'est déroulée dans des conditions plus au moins acceptables. Sur le plan des capacités d'accueil pédagogiques, il n'y eut aucun manque à signaler sinon la fermeture de l'école de Varar qui est fermée depuis des années par manque d'élèves. "Nos élèves se déplacent jusqu'au chef-lieu communal, à plus de trois kilomètres de notre village et nous souhaitons que notre école soit rouverte maintenant que nous avons plus d'une quarantaine d'élèves qui pourront la fréquenter", nous dira un parent d'élèves. Et si la quasi-totalité des élèves ont commencé à prendre des repas chauds dans les cantines scolaires, par contre quatre écoles sont toujours privées de cette prestation. Il s'agit des écoles d'Ameddah, de Tiâchach, de l'école Mohamed-Allel du centre-ville de Tizi Ghennif et de Maroko. "Concernant l'école Mohamed-Allel, le projet a été confié à une entreprise à la fin de l'année 2015 et comme l'entrepreneur n'a pas reçu son ordre de service à temps, il a demandé la réévaluation de l'enveloppe financière et les démarches nécessaires ont été entreprises auprès de la direction de l'éducation", nous dira Makhlouf Chikh, en sa qualité d'adjoint au P/APC. Ce dernier nous confiera aussi que pour les écoles d'Ameddah et de Tiâchach, sur les hauteurs de la ville de Tizi Ghennif, les projets sont déjà inscrits. "Le bureau d'études chargé des projets s'est désisté et l'exécutif communal sortant n'avait pas suivi cette procédure mais nous allons passer à l'action le plus vite possible", affirmera-t-il. Par contre pour l'école du village Maroko, il n'y a pas eu d'inscription jusqu'à présent. Ceci dit, l'urgence de l'heure réside dans la cantine de l'école Mohamed-Ibari d'Ighil Boughmari où les parents avaient exprimé récemment leur colère en retenant leurs enfants chez eux en guise de protestation du fait que la cantine du primaire menace de s'écrouler à tout moment. "C'est un danger imminent qu'encourent nos enfants car la bâtisse peut céder à n'importe quel moment. Depuis février dernier, nos enfants prennent leur repas dans une salle aménagée et parce que des failles sont observées au niveau des piliers centraux de la cantine. Le rapport du CTC est sans appel et il faut la démolir afin d'éviter le pire", nous déclarera le porte-parole des parents d'élèves, Amar Yahiaoui, membre actif de la coordination des comités de villages de la commune qui précisera: "Nous avons donné un ultimatum d'un mois aux autorités pour répondre à notre revendication et trouver la solution idoine pour protéger nos enfants sinon nous passerons à d'autres actions. En plus de la fermeture de cette école, nous protesterons le temps qu'il faudra devant les sièges de l'APC et de la daïra". Contacté à ce sujet, le même adjoint au maire nous apprendra "qu'une fiche technique de 400 millions de centimes a été établie pour son confortement encore que l'APC n'a pas reçu la totalité de l'enveloppe". Toujours est-il que les parents d'élèves insistent sur la rénovation totale de cette cantine. "C'est une vieille école de 350 élèves et n'oubliez pas que nous avons déjà célébré son centenaire, il y a de cela une dizaine d'années", conclut le vice-président d'APC Amar Yahiaoui. O. Ghilès