Durant le premier trimestre de l'année 2005, les services de Sûreté de la wilaya d'Adrar ont réussi à arrester une vingtaine de malfaiteurs. Faisant fi de la tranquillité et de la salubrité publiques, d'autres individus ont connu le même sort pour une affaire de drogue, cambriolage et d'agression à l'arme blanche. Trois Maliens furent également arrêtés et présentés au parquet pour faux et usage de faux et immigration clandestine. Les services de Sûreté de wilaya n'en comptent pas en rester là, puisque la lutte qu'ils mènent pour offrir le maximum de sécurité aux citoyens est sans relâche et leur action demeure en éveil de jour comme de nuit. Quant aux services de la circulation et de prévention, les statistiques sont sévères et reflètent en grande partie la négligence, l'inconscience et le manque de respect du code de la route. 60 accidents ont eu lieu durant le premier trimestre, engendrant ainsi 3 morts et 58 blessés, 131 retraits de permis de conduire, 2 533 amendes pour des motifs différents, dont le montant varie entre 200 et 1 500 DA, des conducteurs sans papiers ou circulant avec une assurance périmée. 206 véhicules furent également mobilisés pour des délais de circulation et 106 autres se retrouvent en fourrière. Pour une ville comme Adrar, qui compte 50 000 âmes, ces chiffres paraissent alarmants, ce qui nous entraîne à dire que la prise de conscience devrait se faire par les conducteurs et les usagers de la route qui ont un rôle prépondérant à jouer en s'impliquant davantage dans le respect du code de la route. L'appel est lancé aussi aux motocyclistes et aux cyclistes qui ne pensent nullement à se protéger par le port du casque et la limitation de vitesse, au risque de mettre leur vie en danger, endeuillant, ainsi, des familles entières. Plus de prudence et de réflexe, en outre, à marquer le stop les sauveraient certainement. Les écoles et les parents ont chacun, à sa manière, une note à apporter quant à la prévention routière, qui, appliquée régulièrement, permettrait de baisser le taux des accidentés dont le chiffre est effrayant dans notre pays. M. E. Safi