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Les radiés, les invalides et les retraités de l'ANP reviennent à la charge Ils ont organisé des rassemblements et leur marche à Tizi Ouzou a été empêchée
Ils ont, une fois de plus, entrepris des actions de protestation au niveau de plusieurs régions du pays, notamment à Tizi Ouzou, à Bouira et à Souk-Ahras. à Tizi Ouzou, d'anciens militaires notamment, des invalides de l'armée, ont tenté de tenir un rassemblement, hier matin, au niveau de la place du musée située au centre-ville de Tizi Ouzou, mais l'action a été empêchée par un important dispositif de la police installé dès les premières heures de la matinée dans la ville des Genêts mais également sur les chemins qui mènent vers la capitale du Djurdjura où des barrages filtrants de la Gendarmerie nationale ont été installés. En effet, au chef-lieu de wilaya, des dizaines de camions des forces anti-émeute de la police et de la Brigade de recherche et d'investigations (BRI) avaient bouclé le lieu où devait se tenir le rassemblement, afin de parer à tout débordement. Les quelques marcheurs arrivés sur place ont été invités à quitter les lieux après des pourparlers et la promesse d'être reçus dans les prochains jours par le commandant de secteur de l'ANP. À Bouira, les radiés, les invalides et les retraités de l'Armée nationale populaire (ANP) sont revenus à la charge, hier, en organisant un rassemblement au niveau de la wilaya de Bouira. En effet, ils étaient plusieurs dizaines à s'être rassemblés devant l'esplanade de la maison de la culture Ali-Zaâmoum, sous une étroite surveillance policière, pour dénoncer la "répression" dont ils se disent avoir été victimes lors du rassemblement de Haouch El-Makhfi (Boumerdès), où plusieurs manifestants ont été blessés lors d'échauffourées avec les forces de l'ordre. En signe de solidité avec leurs camarades blessés au moment des faits, les manifestants d'hier ont mis un bandeau sur leur œil droit en signe de solidarité avec leur camarade qui a perdu l'œil droit lors des événements de Haouch El-Makhfi. Après avoir entonné, à l'unisson, l'hymne national, ces anciens militaires, qui disent avoir l'Algérie dans le sang, ont déploré l'attitude "incompréhensible" du ministère de la Défense quant à la satisfaction de leurs revendications. à Souk-Ahras et répondant à l'appel de leur association nationale, les retraités de l'ANP de la wilaya ont tenté, hier, de marcher depuis le stade omnisports de la ville, l'ancienne station de taxis centrale jusqu'au siège du secteur militaire. Les protestataires, au nombre desquels figuraient plus de 500 anciens contractuels, d'invalides, de radiés et de rappelés venus des différentes communes de la wilaya, ont commencé à se regrouper discrètement par petits groupes à partir de 10h, rapportent des témoins. Informés de ce mouvement, les éléments des services de police ont rapidement quadrillé la zone en question, se limitant au début à observer de loin la foule de manifestants, avant d'entamer des pourparlers avec les représentants de ceux-ci. Les manifestants ont fini par se disperser dans le calme aux environs de midi. L'un des retraités de l'ANP rappelle, pour sa part, que leurs revendications, portent essentiellement sur l'augmentation de la pension, ainsi que la prise en charge médicale et sociale, comme partout ailleurs à travers le pays. "Nous dénonçons aussi les brutalités qu'opposent à nos manifestations les policiers et des gendarmes à chaque fois que nous réclamons notre dû." K. Tighilt/A. Allia/R. Bourahla