C'est aujourd'hui qu'aura lieu au Centre technique de Sidi-Moussa l'assemblée générale extraordinaire de la FAF, avec un seul point inscrit à l'ordre du jour, l'adoption des projets des futurs centres techniques fédéraux et des centres techniques régionaux qui seront implantés à Tlemcen, à Saïda, à El-Tarf et à Batna. Si l'on se fie à certaines sources proches de la FAF, ledit projet cher au président de la FAF, Kheireddine Zetchi, n'aura aucun problème à être adopté à l'unanimité du fait que les principaux acteurs du football, présidents des Ligues de wilaya au nombre de 48, présidents des Ligues régionales (9), le président de la LFP et le président de la LNFA, en plus de celui de la Ligue inter-régions, ont été invités lors des trois déplacements du président de la FAF, respectivement à Tlemcen, à Sétif et à Alger, pour assister aux conférences qu'il avait animées, consacrées justement aux projets des futurs centres techniques fédéraux et centres techniques régionaux. Ces derniers ont pu écouter les arguments développés par Zetchi sur la nécessité absolue de construire ces centres qui constituent selon lui, la solution à même de faire sortir le football de sa léthargie et relancer la formation de base au niveau des quatre centres de développement. En allant à la rencontre de sa base, Zetchi a abordé les problèmes que rencontre le développement du football, en argumentant sa démarche par le fait que la FAF n'a qu'un seul souci : la relance et la vulgarisation de la pratique du football à travers le territoire national, d'où l'implantation des centres fédéraux et régionaux à travers plusieurs villes d'Algérie, devenue impérative pour préparer la future génération sur laquelle beaucoup d'espoirs sont fondés, notamment l'apport que peuvent apporter ces centres de formation pour la jeunesse algérienne mais aussi pour les clubs qui n'iront plus "dépenser un argent fou dans des pays étrangers pour effectuer leur préparation" a-t-il expliqué à Alger. Il dira en outre que "ces centres proposeront des prix préférentiels, mais cela nécessite la création d'une Eurl, dont les actions seront détenues à 100% par la FAF, ce qui permettra à ces centres de faire des investissements". Il a aussi développé l'objectif de ces centres de formation qui "accueilleront une centaine d'enfants pour une formation continue, académique et footballistique alors que les hôtels qui y seront érigés seront ouverts au public et aux clubs de football afin de rentabiliser l'investissement". Concernant l'encadrement de ces futurs centres, il dira que des techniciens étrangers et locaux iront sillonner le pays pour chercher et dénicher les talents. Une fois les projets adoptés par les membres de l'AG, un cahier des charges sera élaboré, pour choisir un bureau d'études spécialisé qui fera les études nécessaires. Puis, un avis d'appel sera lancé en vue de choisir la société qui aura la charge de construire les quatre centres de formation. L'éventuelle adoption de ces projets enterrera définitivement celui de l'hôtel estimé par l'ancien président de la FAF à 600 milliards de centimes, soit près de 85% du budget total de fonctionnement de la FAF. On croit savoir que les pouvoirs publics ont donné leur accord pour le lancement du projet des quatre centres de formation. RACHID ABBAD