La rencontre Algeria Future Energy qui s'est ouverte hier à Alger en présence des P-DG des groupes pétroliers Total, ENI, Repsol, Cepsa et de numéros un ou vice-présidents de compagnies internationales prestigieuses telles que BP, Equinor (ex-Statoil), a constitué une opportunité pour ces tops managers d'annoncer plusieurs milliards de dollars d'investissements qui seront engagés dans le développements de gisements de pétrole ou de gaz en Algérie ainsi que dans la valorisation des hydrocarbures du pays. Au cours de la conférence organisée la matinée, présidée par Nordine Aït Laoussine, ancien ministre de l'Energie et consultant pétrolier international, le P-DG de Total a annoncé que son groupe investira en Algérie, au cours des trois à quatre prochaines années, 2,5 milliards de dollars notamment dans le projet pétrochimique de production de polypropylène d'Arzew et dans le développement de gisements de gaz de TFT et d'Erg Issaouène situés au Sud-Est. Les groupes ENI, Repsol, Cepsa et Equinor ont également affiché leur volonté de continuer à investir en Algérie. En ce sens, Sonatrach et ENI ont signé hier un contrat de cession d'intérêts à la compagnie italienne concernant les périmètres de Zemlet El-Arbi, d'Ourhoud et de Sif Fatima dans le bassin de Berkine au Sud-Est dans lesquels Sonatrach détenait 100% et où elle offre aujourd'hui 49%, en contrepartie d'un investissement de 80 millions de dollars dans l'exploration (forage de 5 puits) et 1,1 milliard de dollars dans le développement de ces gisements qui permettra d'atteindre une production cumulée de 145 millions de barils équivalent pétrole dont 13,7 milliards de mètres cubes de gaz sec sur une période moyenne estimée à dix ans. K. R.