Le représentant de la Première ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie, Lord Richard Risby, a qualifié les relations entre l'Algérie et le Royaume-Uni de "remarquablement excellentes", souhaitant, dans ce sillage, un approfondissement des relations de partenariat entre les deux pays. Lors d'une rencontre avec la presse qui s'est tenue hier à l'ambassade du Royaume-Uni, Lord Richard Risby a, encore une fois, exprimé la volonté de son pays à renforcer les relations de coopération bilatérale avec l'Algérie dans les différents domaines. La visite de Lord Risby intervient dans le cadre de sa participation au Sommet Algeria Future Energy, organisé les 29 et 30 octobre à Alger. À ce titre, il a indiqué que l'un des points marquants de cette rencontre était la signature entre Sonatrach et BP d'un protocole d'entente visant à effectuer davantage d'activités d'exploration. Ce protocole est, selon lui, un signe de la confiance placée par les Anglais dans le secteur énergétique algérien, mais aussi de la confiance placée dans le souhait de l'Algérie de diversifier davantage son secteur énergétique.Plaidant pour un partenariat durable en matière d'énergie entre les deux pays, Lord Richard Risby a souligné que le côté britannique attend la promulgation de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. "Nous attendons toujours la promulgation de cette loi, mais nous faisons confiance aux déclarations qui ont été faites par le ministère et par Sonatrach", a-t-il précisé. D'ailleurs, une invitation officielle a été adressée au ministre de l'Energie pour se rendre à Londres au mois de janvier afin de rencontrer les partenaires britanniques. "Nous espérons qu'il pourra donner suite à notre invitation", a indiqué Lord Risby. Outre sa participation aux travaux du Sommet Algeria Future Energy, Lord Richard Risby a mis à profit sa 16e visite en Algérie pour avoir de nombreux entretiens avec des membres du gouvernement, notamment avec le ministre du Commerce, Saïd Djellab, avec lequel il a discuté de la manière dont la technologie doit être déployée en faveur du renforcement des liens commerciaux entre nos deux pays. Il a, à ce titre, indiqué qu'il existe au Royaume-Uni une plateforme numérique à travers laquelle les entreprises algériennes peuvent identifier d'éventuels partenaires britanniques qui peuvent appuyer les activités commerciales, recherchées en Algérie. Par ailleurs, il a souligné que le Royaume-Uni a créé un fonds pour pouvoir faciliter le financement des exportations. À titre d'exemple, il a cité le financement qui a été octroyé à Unilever, qui a exprimé son souhait d'élargir ses capacités de production en Algérie. À une question sur le climat des affaires en Algérie, Lord Richard Risby a indiqué que tous les pays du monde posent parfois certaines difficultés pour les investisseurs étrangers. Et l'Algérie n'échappe pas à cette règle. Seulement, a-t-il ajouté, l'Algérie demeure un pays qui offre d'importantes opportunités aux investisseurs, en témoigne, selon lui, le secteur des hydrocarbures qui essaye de s'adapter justement aux nouvelles donnes. Saïd Smati