L'USM Blida n'a pas oublié sa première défaite à l'USM Annaba, un adversaire qu'elle va accueillir aujourd'hui dans le cadre de la première journée de la phase retour que les joueurs sont déterminés à débuter par une victoire. Celle-ci leur permettra non seulement de prendre leur revanche face aux Annabis, mais aussi de confirmer leur position de dauphin. Toutes les conditions sont réunies à cet effet comme l'illustrent les propos de Younès Ifticen : “Mise à part l'absence de Djaddar blessé, l'effectif sera au complet après le retour de Samadi rétabli et de Amrouche. Cependant, nous devons prendre ce match au sérieux car l'adversaire est à prendre en considération. Il faut confirmer les résultats de la phase aller.” À noter qu'après la mise à l'écart de Messaï, Bezari, promu second gardien, a fait une bonne préparation lors de la trêve avec quatre matches amicaux joués. Tout laisse à penser que la tâche sera aisée devant cet adversaire, en proie à des problèmes internes et qui sera probablement représenté par des juniors. A. D. Les Annabis avec les juniors Finalement, l'USM Annaba jouera aujourd'hui sa rencontre face à l'USM Blida avec les juniors. Ainsi, comme prévu, les joueurs seniors, qui ont repris les entraînements, samedi dernier, après une grève de cinq jours, ont décidé de ne pas faire le déplacement à la ville des Roses. Les joueurs comme le staff dirigeant campent, donc, sur leurs positions respectives. Les joueurs ont, rappelle-t-on, donné un ultimatum aux dirigeants du club, jusqu'à hier mercredi, pour le versement des 30% de la première tranche de la prime de signature, et ce, en l'absence du président Abdenour Meribout, qui se trouve en France pour des soins et qui devait rentrer, à Annaba, hier dans la soirée. Mais ce qui a poussé, en réalité, les joueurs à se révolter de la sorte, c'est l'histoire des impôts que le staff dirigeant du club devait imputer sur la prime de signature. Les joueurs estiment, dans ce cadre, que les responsables du club “n'ont pas le droit de leur imposer l'IRG”, car, expliquent-ils, “l'USM Annaba est une association sportive et non une entreprise productive”. Le président du club avait affirmé, auparavant, que “cette décision est légale et irrévocable”. Par ailleurs, si pour le moment aucun nom n'a été avancé pour le poste d'entraîneur, après la démission surprise du coach Rafik Rouas, à la tête des Tuniques rouges depuis seulement le début de cette saison, des sources proches de l'USM Annaba indiquent la venue très probable du technicien Bouâlem Charef. À cet effet, une réunion devra regrouper, aujourd'hui, à Alger, les responsables de la formation annabie et l'entraîneur Bouâlem Charef pour conclure le contrat, précise-t-on. B. B.