Le CW 15 entièrement délabré à El-Mokrani Le chemin communal n°15 reliant la commune d'El-Mokrani à Souk El-Mhmis (sud-ouest de Bouira), ainsi qu'aux diverses localités voisines telles que El-Msayef et El-Mhiser, se trouve dans un état de dégradation avancée. Ainsi, selon de nombreux avis, le projet de réfection de ce tronçon n'a jamais vu le jour, en dépit des nombreuses sollicitations de la population. "Ni le maire ni le chef de daïra et encore moins le wali de Bouira ne se soucient de nous et de notre calvaire !", s'exclament certains citoyens interrogés. Ces derniers réclament, en premier lieu, l'aménagement du réseau d'assainissement et le bitumage des routes qui mènent à leur quartier. Celui-ci est dans un état de dégradation avancée. En effet, les routes menant vers les diverses localités de la région sont jonchées de nids-de-poule et de crevasses. Leur réhabilitation sera une bouffée d'oxygène. Les citoyens ont réclamé l'intégration de leur localité dans un plan d'aménagement urbain, ce qui va mettre certainement un terme au calvaire qu'ils endurent quotidiennement. Certains transporteurs nous ont assuré qu'ils ne veulent plus se risquer à transporter les voyageurs, tant que les routes ne sont pas réaménagées, de peur d'endommager leurs fourgons. En évoquant les transporteurs, ces derniers ont, au mois de mai dernier, enclenché une grève générale illimitée, afin d'interpeller les pouvoirs publics sur "l'urgence et la nécessité absolue" de réhabiliter ce tronçon. R. B. Le lait en sachet introuvable depuis un mois à El-Mesdour La pénurie du sachet de lait refait surface à Bouira et affecte notamment les régions reculées de la wilaya. Ainsi, dans la commune d'El-Mesdour, à une cinquantaine de kilomètres au sud de Bouira, les citoyens n'ont plus aperçu le moindre sachet de lait depuis plus d'un mois. En effet, cette denrée de première nécessité est devenue introuvable chez les détaillants, au grand dam des citoyens, qui ne savent plus où s'approvisionner. Certains citoyens interrogés soulignent que cette situation dure depuis le mois d'octobre dernier et que les choses vont en s'aggravant. "Nous sommes contraints de nous approvisionner en lait, peu importe son prix. Personnellement, j'ai cinq enfants dont deux en bas âge qui ne peuvent se passer de ce produit", dira un père de famille. Ainsi et selon bon nombre de témoignages, les livraisons en ce précieux produit se font deux fois par semaine et en très faible quantité. Ceci accentue la pénurie et favorise le phénomène de la spéculation. D'ailleurs, le prix du sachet de lait est passé de 30 à 35 DA. "Quand le lait est disponible, il est inaccessible. On est coincé entre le marteau et l'enclume", déclarent certains consommateurs. D'autres villageois ne peuvent pas se permettre le "luxe" d'acheter des sachets de lait à 35 ou dans certains cas à 45 DA l'unité. Par conséquent, ils se rabattent sur le lait en poudre. D'ailleurs, un véritable rush sur les magasins d'alimentation générale est enregistré. Les étalages où est exposé le lait en poudre se vident au jour le jour. Il commence déjà à être en rupture de stock chez certains commerçants. Mais là aussi, les prix sont hors d'atteinte pour les petites bourses, car le paquet de lait instantané oscille entre 370 et 400 DA. R. B.