Le président-directeur général d'ATM Mobilis, le P-DG de l'Eepad, le P-DG d'Eterkib et celui de Ferphos ont été nominés hier par le jury du concours “manager de l'année” réuni au niveau du port de Béjaïa. Pour la 8e édition du concours du manager de l'année, le jury a retenu un certain nombre de critères pour départager les candidats. Le partenariat, souligne-t-on, est le critère-clé. À côté de la croissance organique et des opérations de fusions-acquisitions, le partenariat, aux yeux des organisateurs, est l'un des moyens de diversification qui s'offre à l'entreprise pour assurer son développement. Pour l'entreprise algérienne, le partenariat est une option encore plus essentielle, car elle offre la possibilité de réussir plus facilement et plus rapidement sa nécessaire mutation vers la compétitivité internationale. Le partenariat peut prendre plusieurs formes, explique-t-on, et concerne tous les maillons de la chaîne. Aussi les partenariats de l'entreprise peuvent-ils être extrêmement variés : ses fournisseurs, des fabricants, des structures de recherche, des réseaux de distribution... Les jurys se sont basés, notamment sur l'accroissement de parts de marché existant ou la pénétration de nouveaux marchés. C'est le cas par exemple de l'exportation grâce à la mise en œuvre de synergies particulières avec des partenaires. Le jury tient compte du critère de renforcement des compétences de l'entreprise dans des domaines-clés de la compétitivité comme la qualité, le marketing, l'innovation, le management et l'organisation. Il a, par ailleurs, tenu compte des changements introduits dans l'entreprise pour développer des atouts spécifiques. Les présidents-directeurs généraux d'ATM Mobilis, de l'Eepad, d'Eterkib et de Ferphos semblent avoir plus au moins respecté ces critères. Le président du jury, M. Ali Aoun, président-directeur général de Saidal, annonce que des entretiens individuels seront organisés le 29 juin prochain. C'est à la suite de ces entretiens que les lauréats du trophée 2005 du manager de l'année seront connus. Pour rappel, le P-DG de Cevital, Issâad Rebrab, l'ex-P-DG de la Badr, Farouk Bouyacoub, Akli Remini de Naftal, Moncef Athmani de Fruital, le Dr Youcef Agoun de Média Marketing, pour ne citer que ceux-là, ont tous été lauréats du trophée. Ils sont membres du jury du concours. Une délégation de chefs d'entreprise visitent Cevital une délégation de chefs d'entreprise privée et publique, dont MM. Ali Aoun P-DG de Saïdal, Tayeb Ezzaraimi, P-DG du groupe SIM, et plusieurs personnalités du monde économique ont été, hier, les hôtes de M. lssâad Rebrab, P-DG du groupe Cevital. Les invités de M. Rebrab ont effectué une visité guidée au complexe industriel Cevital implanté à l'extrême-est du port de Béjaïa. Ils ont visité respectivement la raffinerie d'huile, la raffinerie de sucre, les silos portuaires et la margarinerie en suivant soigneusement les explications fournies par le patron de Cevital. M. lssâad Rebrab explique que “la plus grande partie des installations est édifiée sur un terrain récupéré d'une décharge publique située à proximité du port”. Ce terrain était spongieux, marécageux et inconstructible. Il a fallu des investissements lourds et l'utilisation de la dernière technologie de consolidation des sols pour voir émerger l'important édifice de Cevital. Les hôtes de Rebrab ont été émerveillés par la grandeur du complexe. Ce dernier a été réalisé en grande partie grâce à des investissements en fonds propres. Les unités industrielles de Cevital n'ont jamais pollué, selon M. Rebrab, et ne pollueront pas l'environnement. Ce complexe a créé, selon lui, 2 356 postes en 4 ans, soit une moyenne de 600 emplois par an sans compter plusieurs dizaines de milliers d'emplois indirects que génère l'activité de Cevital. Le chiffre d'affaires réalisé par Cevital est estimé, selon M. Rebrab, à 38,2 milliards de dinars en 2004. Elle a dégagé un cash-flow de 8,8 milliards de dinars en 2004, précisera-t-il. La participation de Cevital au budget de l'Etat s'élève, dira-t-il, à 6,9 milliards de dinars dont 410 millions de dinars de taxe sur l'activité professionnelle (TAP) versés à la commune de Béjaïa en 2004. M. R./F. M.