Pour ce qui est du recrutement durant le mercato, les clubs qui n'ont pas épuisé les 27 licences réglementaires peuvent compléter cette liste par le recrutement du nombre manquant. Comme révélé par Liberté dans son édition de mardi, la Fédération algérienne de football a procédé lors de la réunion ordinaire du bureau fédéral, tenue mercredi, à la signature de la convention de délégation de pouvoirs entre la FAF et la LFP. Abdelkrim Medouar, président de la LFP, a donc paraphé ce document qui lui permettra d'activer en toute légalité et connaître par la même occasion les limites de ses prérogatives, rien n'a filtré sur la teneur de cette convention et les articles qui la régissent. On ne sait pas encore si la LFP dispose d'une autonomie comme exigé par la plupart des clubs ou reste toujours sous tutelle directe de sa hiérarchie, la FAF. Medouar a toujours exigé plus de liberté et d'autonomie de la gestion de la Ligue afin de lui permettre de mener des opérations sans passer par la FAF, il avait d'ailleurs, à cet effet, démissionné en 2011 lorsqu'il était vice-président de la LFP, arguant que cette structure "est une coquille vide qui n'a aucune autonomie, je ne peux rester dans une ligue qui reçoit les ordres de la FAF et n'a aucune prérogative". Par ailleurs, le bureau fédéral a annoncé le limogeage de Nouredine Bakiri, président en exercice de la ligue de wilaya de Bouira et président de la commission fédérale de la coupe d'Algérie. Un directoire sera installé au niveau de cette ligue pour gérer les affaires courantes et préparer la tenue d'une assemblée générale extraordinaire. Bakiri a été également déchargé de ses fonctions de président de la commission fédérale de coupe d'Algérie et remplacé par l'autre membre du BF, Abdellah Gueddah, et sera secondé par l'autre membre Larbi Oumamar. Les raisons de cette mise à l'écart de ce président de ligue de wilaya sont liées à la gestion de la compétition dans son territoire : il n'a pas encore entamé le nouvel exercice 2018/2019, car les clubs qui sont affiliés à sa ligue refusent de s'engager, réclamant ainsi une Agex, ils reprochent au président sa gestion unilatérale des affaires. En plus de tout ça, les clubs qu'il a ramenés pour remplacer ceux qui avaient pris part au championnat de la saison passée ont transmis un courrier dans lequel ils s'en prennent à des membres du bureau fédéral et à la FAF. Le président de la FAF avait convoqué il y a quelques jours Bakiri pour lui demander des explications sur cette correspondance, ce dernier a nié d'être l'instigateur tout en promettant de sévir contre ceux qui ont rédigé ce courrier. Zetchi lui a fixé un ultimatum pour prendre les mesures nécessaires. Passé ce délai, il a été de nouveau convoqué à la FAF la semaine passée afin de prendre acte des sanctions qu'il était censé prendre contre les clubs fauteurs. Au cours de son entrevue avec le patron de l'instance fédéral, il a révélé qu'il n'a pas eu assez de temps pour le faire, ce qui a mis selon nos sources le président de la FAF dans tous ses états. Il a donc attendu la réunion du BF pour exposer ce cas devant tous les membres qui ont voté à l'unanimité son limogeage de la commission fédérale de la coupe d'Algérie ainsi que de la présidence de la ligue. Il garde, en outre, son statut de membre du bureau fédéral. C'est pratiquement la même situation que vit l'autre ligue de wilaya de football d'Oum El-Bouaghi. Son président Mohamed Ghouti n'a toujours pas entamé le nouvel exercice, d'ailleurs il était absent à la réunion du bureau fédéral au même titre que le vice-président Bachir Ould Zemirli. Quatre licences pour chaque club durant le mercato Concernant la coupe d'Algérie nouvelle édition 2019, le tirage a été fixé pour le 9 décembre, les 1/32 de finale se joueront le 17 décembre et les 1/16 de finale le 28 du même mois. Pour ce qui est du recrutement durant le mercato, les clubs qui n'ont pas épuisé les 27 licences réglementaires peuvent compléter cette liste par le recrutement du nombre manquant. A titre d'exemple, un club qui a déjà épuisé les 27 licences peut libérer 4 joueurs et en recruter autant ; un club qui a moins de 27 licences peut, en effet, libérer le nombre manquant et recruter autant pour arriver à 27 licences. À propos de l'audition de l'arbitre international Mahdi Abid-Charef, qui est passé devant les membres du bureau fédéral, il n'y a rien de nouveau dans cette affaire, car l'arbitre s'est défendu bec et ongles, réfutant toutes les accusations dont il a fait l'objet de la part de la CAF qui avait mentionné dans son procès-verbal de la commission de discipline daté du 6 novembre dernier qu'elle avait des preuves tangibles de son implication dans une prétendue affaire de corruption. Il ne reste que son audition par la commission de discipline de la CAF dont la date n'est pas encore connue : s'il s'avère qu'il est mouillé, la CAF lui ôtera le badge FIFA international 2018. Un dernier point a été débattu par les membres du bureau fédéral et consiste en le projet du contrat des intermédiaires de joueurs FIFA, et ce, pour mettre un terme à l'anarchie qui règne dans ce segment du football devenu très lucratif ces dernières années par des personnes sans foi ni loi. RACHID ABBAD