Cette enveloppe insufflera, à coup sûr, une nouvelle dynamique et redonnera un nouvel attrait touristique à la ville du Vieux Rocher. Le parc naturel de Djebel El-Ouahch constitue un vecteur porteur pour la relance du tourisme local. Longtemps délaissé par les autorités locales, Djebel El-Ouahch semble être aujourd'hui sous les feux de la rampe. Des années durant, le délabrement et l'insécurité y régnaient en maître des lieux. Le jardin de l'antique Cirta va subir, d'ici peu, une opération de lifting qui insufflera à la ville du Vieux Rocher une nouvelle dynamique. Cela lui redonne un nouvel attrait touristique, en plus de ses, non moins célèbres, ponts suspendus. Surplombant la ville de Constantine, le parc d'attractions est situé au milieu d'une forêt vaste qui draine des centaines de familles, en quête de verdure et de fraîcheur. Une dizaine de lacs naturels ornent cette immense forêt. Autant de potentialités à exploiter pour la redynamisation du secteur du tourisme qui est loin de faire l'unanimité parmi les décideurs locaux. L'opération a été confiée au Bureau national de développement local et pour laquelle le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement vient de dégager une enveloppe financière d'un montant de 55 milliards de centimes. L'opération, qui s'étalera sur une durée de 10 mois, comporte 5 phases importantes. Il s'agit de la réhabilitation des lacs, le revêtement des routes, le reboisement des sites, la construction de boutiques commerciales, de cafés et de restaurants. Il est prévu également l'aménagement de plusieurs espaces destinés au sport, notamment l'équitation, le golf, la pétanque et le cross- country. Cependant, la sécurité reste un élément primordial qui favoriserait une affluence importante au parc. Il est question de mettre en place un grillage autour du parc. Jusque-là, Djebel El-Ouahch a souvent été synonyme d'agressions, de débauche et même de crimes. Les gens craignaient, jusqu'à un passé récent, d'y aller, de peur d'être agressés par des voyous qui écumaient les lieux. Cette crainte, bien qu'elle ne soit plus totalement justifiée, invite les autorités à prendre des mesures draconiennes en matière de sécurité. Lynda Nacer