La famille Migri lance un véritable SOS aux instances et autorités concernées. Bâtisse de deux niveaux, où elle réside, sise au 2, rue Cheikh-Bachir-El-Ibrahimi (Aïn Benian) menace ruine d'un jour à l'autre. L'état de cet immeuble très vétuste a été aggravé par le séisme du 21 mai 2003. la mauvaise prise en charge par les différentes entreprises auxquelles ont été confiés les travaux de réfection fait qu'aujourd'hui cette bâtisse est toujours en chantier avec des ouvriers fantômes. La seconde famille (Remtani), qui occupait l'autre niveau, a dû, devant le délabrement de son appartement, quitter les lieux de peur de subir de dramatiques conséquences. Les deux familles n'ont cessé de saisir et de rappeler les organismes et les services compétents sur leur dure réalité, en vain. Sinon, comment interpréter ce silence qui en dit long ? Les entreprises en charge de la réhabilitation de la bâtisse se sont succédé sans aucun résultat. Actuellement, la famille Migri vit dans une angoisse totale, compte tenu du danger qui guette chacun de ses membres. Du hall à la terrasse, l'immeuble est complètement dévasté. Les balcons dégarnis constituent un danger pour les riverains et les passants. En date du 28 décembre 2004, les deux familles rappellent au directeur de l'Ansa de Mahelma l'incompétence de l'entreprise (niveau 3) en charge des travaux de réfection, consignés par le CTC. À la même date, le wali délégué de Chéraga a été saisi pour la même doléance. La dernière requête, datée du 12 avril dernier, a été adressée, respectivement, au wali d'Alger, au wali délégué de Chéraga et au directeur du logement. “La vie de nos deux familles, ainsi que celle des écoliers des quatre établissements primaires voisins immédiats sont au quotidien en danger”, concluent ces mêmes familles. A. F.