Tizi-rock, c'est le nom du festival qui se tiendra du 3 au 5 juillet prochain à Tizi Ouzou, à l'occasion de la Fête de la jeunesse et celle de l'indépendance. Organisée par Ehan audio vidéo, en partenariat avec les collectivités locales, la manifestation tournera dans les stades de Azazga, Larbaâ Nath-Irathen et Tizi Ouzou et drainera les groupes hip-hop, rock et heavy-metal les plus en vue. Parmi les participants, Bylka (Tizi Ouzou), Vaga H H (Alger), Djezma, Dzaïr, Plutonium (Batna), Arac (Alger), Atakor, Darkwish, Litham et Carnavage. Redouane, leader de Litham, est enthousiaste à l'idée de monter sur scène avec Carnavage, sa deuxième formation qu'il vient de mettre sur pied, pour présenter au public un genre extrême, encore méconnu chez nous, même dans les milieux underground : le grindcore, de son nom, est une musique dont les racines viennent du punk et qui se nourrit du heavy-metal. Elle s'apprécie à l'aune de la puissance et de la brutalité qu'elle dégage. “Soit tu aimes, soit tu n'aimes pas”, avertit Redouane. Le grindcore est audible en Algérie à travers Carnival de Carnavage, démo comportant 9 titres, disponible chez les bons disquaires, que vient tout juste de sortir le groupe. Darkwish, jeune formation surfant entre trash, death et heavy psychédélique, remarquée lors de son passage à l'Algeria, à l'occasion de Lelahel Festival, présentera à Tizi Ouzou quelques-unes de ses compositions, en attendant de réaliser sa propre démo. La devise de cette formation, qui a vu le jour en 2002, est de “jouer sans but précis, jouer pour s'éclater et, surtout, ne jamais lâcher”. Atakor, qui tire son nom du massif montagneux dans le Hoggar, compte bien se démarquer à Tizi-rock, en faisant valoir son originalité : une musique metal imprégnée de sonorités celto-berbères. Ayant accompagné Souad Massi pendant trois ans, Atakor compte plusieurs compositions à son actif et s'apprête à sortir son premier album. D. B.