Organisée conjointement par le conseil national interprofessionnel de la filière oléicole et la chambre agricole de la wilaya, cette rencontre était l'occasion opportune de faire un diagnostic général de la situation. Les participants à la rencontre régionale sur l'oléiculture, tenue samedi à l'hôtel Mirador de Chlef, se sont tous mis d'accord pour faire de cette filière agricole – pour laquelle l'Etat accorde un intérêt particulier en mettant de grands moyens, matériels et financiers notamment, au profit de l'ensemble des oléiculteurs à travers le territoire national – un moyen de développement économique qui peut facilement remplacer les hydrocarbures. Organisée conjointement par le Conseil national interprofessionnel de la filière oléicole et la Chambre agricole de la wilaya de Chlef, cette rencontre à laquelle ont pris part des professionnels de la filière des wilayas de Relizane, Aïn Defla, Mostaganem, Mascara, Tipasa, Tissemsilt et Chlef, outre le directeur de l'ITAF (Institut technique des arbres fruitiers) et le directeur de l'INPV (Institut régional de la protection végétale), était une occasion opportune pour les concernés de faire un diagnostic général de la situation dans laquelle se trouve actuellement cette variété agricole. "C'est dans le but de permettre aux représentants des 7 wilayas présents de préparer une feuille de route concernant le programme d'activités, que nous comptons réaliser sur le terrain après examen par le conseil national de la filière, qu'intervient cette rencontre régionale de coordination. Notre objectif consiste aussi à produire plus et mieux pour satisfaire notre marché local d'abord, et exporter ensuite", dira d'emblée M'hamed Belaâssa, président du Conseil national interprofessionnel de la filière oléicole à l'assistance. De son côté, Mohamed Bouali, directeur des services agricoles de la wilaya, a expliqué que l'avenir professionnel de cette filière, qui commence à prendre une ampleur sans précédent dans tout le pays, est prometteur. "Cela nous permettra sans aucun doute de surmonter les crises et d'assurer ainsi un développement économique durable pour notre pays. Il s'agit d'une filière stratégique en matière de production nationale qu'il faut parfaitement organiser, d'où cette rencontre régionale", explique le DSA qui ajoute, dans le même contexte, que plus de 1600 ha d'oliviers ont été plantés en 2018 dans toute la wilaya. Quant à Mme Amrouni, inspectrice au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, elle a fait savoir que le rôle que doivent jouer les conseils interprofessionnels dans chaque wilaya en matière de développement de cette filière est prépondérant. Selon son intervention, notre pays peut facilement occuper les premières places dans le monde en matière de production oléicole. "Cela nous permettra non seulement d'exporter, mais encore inonder, pourquoi pas, le marché mondial en olives, compte tenu de l'évolution progressive que connaît notre oléiculture", remarque Mme Amrouni. AHMED CHENAOUI