Piégé par Masmoudi et l'USM Bel-Abbès vendredi dernier via une parité qui a fait beaucoup de dégâts au sein de la bâtisse oranaise avec cette énorme bronca populaire qui a eu raison de l'entraîneur Omar Belatoui, le Mouloudia s'apprête à négocier une place en quarts de finale de la Coupe d'Algérie cet après-midi, au stade Ahmed-Zabana, où il accueillera le leader de la Ligue 2, le NC Magra. Mis KO par cette égalisation dans les derniers instants du derby face à une USMBA qui était, pourtant, venue à Oran sans entraîneur principal ni adjoint, mais avec seulement le préparateur physique Benadli sur le banc, les Oranais du Mouloudia mesurent parfaitement les retombées d'un nouvel échec à la maison, qui plus est en Coupe d'Algérie et face à un sans grade du football national. Déjà contraints au nul par deux fois en trois jours par les "petits" voisins et faux frères de l'Ouest que sont la JSS et l'USMBA, les Rouge et Blanc d'El-Hamri savent qu'un troisième accroc de suite à la maison, en une semaine seulement, ne ferait qu'aggraver une situation déjà bien compliquée. Privé des services de Rachid Nadji, qui aura passé cette saison plus de temps à l'infirmerie que sur les pelouses de Ligue 1, de Zinedine Mekkaoui, Abdallah El-Mouedden et Hafid Benamara, suspendus, l'intérimaire et pompier de service Aïssa Kinane aura la lourde tâche de remobiliser une équipe déséquilibrée, sans réel projet de jeu, privée de solutions offensives et gravement atteinte sur le plan psychologique après la brouille avec le public.Si une qualification aux quarts, avec l'éventualité de défier le champion national en titre, le Chabab de Constantine, dans un explosif et tellement indécis aller-retour, soulagera tout le monde au MCO, ne serait-ce que momentanément, une glissade face à Magra, quand bien même leader de l'antichambre de l'élite professionnelle, ne passera certainement pas sans provoquer de nouveaux remous à El-Hamri. Rachid BELARBI