En marge d'un séminaire consacré au lancement de la professionnalisation des offres de formation suivant le programme d'Appui à l'adéquation formation-emploi-qualification (Afeq), qui s'est déroulé jeudi dernier à Oran, l'USTO-MB, l'une des universités-pilotes désignées pour le programme, a paraphé cinq conventions-cadres avec des entreprises économiques. En vertu de ces documents, préalable à la signature prochaine d'autres conventions spécifiques, Renault-Algérie production, la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnan), la Caisse nationale du logement (CNL), la Société d'exploitation des tramways (Setram) et le groupe de l'industrie mécanique AGM s'engagent à prendre part à la "formation professionnalisante" des étudiants, notamment par la mise à disposition de leur savoir-faire, l'organisation de stages pratiques et, en bout de parcours, le recrutement des nouveaux diplômés dès la fin de leur cursus. "Les domaines investis par ces entreprises répondent aux objectifs de professionnalisation des parcours de formation universitaire ciblés par le programme national Afeq", s'est satisfait Nassira Benharrats, rectrice de l'USTO-MB, en exhortant les entreprises économiques à se rapprocher de l'université pour travailler au soutien de l'économie nationale. Cinq filières dispensées à l'USTO sont en voie de professionnalisation dans le cadre du programme Afeq : elles concernent les énergies renouvelables, le génie civil, la gestion portuaire, le génie des matériaux et l'informatique. Le choix de ces filières a été opéré après une enquête auprès des entreprises économiques pour identifier les métiers qui ont besoin de ressources qualifiées, a-t-on rappelé. La formation professionnalisante devrait être lancée dès la prochaine rentrée universitaire, après validation du canevas par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le séminaire a regroupé de nombreux étudiants et opérateurs économiques venus prendre connaissance de l'évolution de ce programme lancé en novembre 2017 et devant s'achever en septembre 2020, et qui vise à améliorer l'employabilité en assurant une meilleure adéquation entre formation et emploi. Cela se fera notamment au travers d'une plus grande implication des entreprises et des secteurs économiques dans la formation et l'insertion des jeunes. Cofinancé par l'Algérie et l'Union européenne (respectivement à hauteur de 1,5 million d'euros et 10 millions d'euros), ce séminaire a été placé sous l'égide du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et mis en œuvre par le MESRS et le ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Sept wilayas ont été choisies pour l'exécution de ce programme, il s'agit de celles d'Oran, d'Alger, de Blida, de Béjaïa, de Boumerdès, d'Ouargla et de Sétif. S. Ould Ali