Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies dans les territoires palestiniens occupés (Ocha) a enregistré dans un rapport couvrant la période du 29 janvier dernier au 11 février en cours une "escalade des attaques de colons contre les Palestiniens", a rapporté l'agence de presse Wafa. "Au moins 40 fois en dehors du contexte de ces manifestations, les forces israéliennes ont ouvert des feux d'avertissements dans des zones restreintes pour atteindre terre et mer à Ghaza, et un Palestinien a été blessé au cours de ces incidents", indique le document de l'Ocha. Il y est précisé qu'à trois autres occasions, les forces d'occupation sont entrées dans la bande de Ghaza et ont procédé à des opérations de creusement près de la barrière de la frontière. Les forces d'occupation israéliennes ont tué deux enfants lors des manifestations qui se sont déroulées dans la bande de Ghaza, vendredi 8 février, qui ne constituait pas une menace pour les forces israéliennes, précise-t-on de même source. Celle-ci souligne que les forces d'occupation israéliennes ont mené 163 opérations de recherche et d'arrestation et ont arrêté 117 citoyens, dont 9 enfants durant cette période. Sur le nombre total de blessés au cours de la période, 34% ont été blessés par des balles réelles, 31% par inhalation de gaz lacrymogène, 31% par des balles en caoutchouc et 4% par d'autres blessures. Les chiffres enregistrés montrent une augmentation de 110% par rapport à la moyenne hebdomadaire de 2018. Selon le rapport, "15 bâtiments ont été démolis ou confisqués à El-Qods-Est et dans la zone C sous prétexte de non-permis de construire qui ne sont délivrés que par les autorités israéliennes, déplaçant ainsi 39 Palestiniens et endommageant la vie de quelque 70 autres. Le 6 février, les forces d'occupation israéliennes ont déplacé environ 400 Palestiniens pendant au moins 14 heures dans la vallée du Jourdain pour des raisons d'exercices militaires". Le rapport précise que "la tendance à l'escalade enregistrée par la violence des colons au cours des dernières années se poursuit depuis le début de 2019, avec une moyenne de sept attaques chaque semaine causant des blessures ou des dommages dans les propriétés, contre une moyenne de cinq attaques en 2018 et de trois attaques en 2017". R. I./Agences