Le CSC n'a pas été verni par le tirage au sort des quarts de finale de la Champions League africaine. Il doit en découdre avec le tenant du titre en l'occurrence l'Espérance de Tunis. Mauvaise pioche estime le coach Lavagne : "À ce stade de la compétition, il n'y a pas de petites équipes, on s'attendait à rencontrer un grand club, surtout après avoir raté l'opportunité de terminer premier du groupe. Cependant en football tout est possible, nous gardons toutes nos chances pour passer. Nous sommes déjà épargner d'un long déplacement, c'est déjà un avantage. L'Espérance de Tunis n'est plus à présenter, c'est le tenant du titre" fait savoir le technicien français. Il ajoute : "Personne ne nous attendait à ce stade de la compétition. À la phase des poules, nous étions le maillon faible du groupe mais on a prouvé au fil des matchs qu'on avaient des atouts à faire valoir et nous étions sur le bon chemin pour termine premiers du groupe ; un exploit pour une équipe qui participe pour la première fois de son histoire à cette compétition". Il est vrai que le CSC a manqué de justesse ce qui lui aurait permis d'éviter les grosses cylindrée mais le coach à toute une autre vision : "La grande charge ainsi que les cascades de blessés ont un petit peu freiné notre élan, mais la situation ne sera pas la même. Le report des matches du championnat national fait que l'on a eu le temps de bien souffler et surtout récupérer nos blessés''. En effet, le report des matchs en retard face à la Saoura et le CRB a été bien accueilli par les joueurs car cela va leur permettre de souffler après avoir livré des matchs à haute intensité en coupe d'Afrique. C'est l'occasion pour le club de récupérer les blessés à savoir le latéral gauche Salhi et le retour à la compétition du centre avant Abid, l'attaquant Djaâbout desquels on attend beaucoup pour booster l'attaque constantinois surtout après les petites performances des deux recrues africaines Arouna et Bahamboula qui ont fortement déçu lors de leurs dernières apparitions. De son côté, le capitaine des Vert et Noir, Lamri croit dur comme fer en la bonne étoile de son équipe : "Je me souviens très bien lors de la phase de poules des rires des représentants du TP Mazembe. Ils nous ont sous-estimés et notre réponse, on la leur a réservée sur le terrain et on aurait pu terminer premier, mais la grande charge de la compétition a fait qu'on a raté le podium mais on n'a pas de regrets à formuler car c'est ça la coupe d'Afrique et je peux vous dire que le groupe est motivé pour en découdre avec les Tunisiens. D'un côté, c'est un derby, c'est le même climat et surtout on aura l'appui de notre formidable public qui sera j'en suis sûr au rendez-vous". Il est vrai que les supporters des Sanafir ont inscrit leurs nom dans l'histoire des déplacement lors de la première journée des poules avec pas moins de 8 000 à manifester leur présence au stade de Sousse face au Club Africain et une chose est sûre ils seront deux fois plus nombreux à Rades le 12 avril pour le match retour. Mais avant cela, il y aura une première manche à Constantine le 5 avril avec comme objectif rééditer la performance contre le TP Mazembe. Ceci dit, le CSC doit savoir gérer ses efforts pour être fin prêt à ce rendez-vous continental et également valser entre les compétitions, coupe d'Afrique, coupe d'Algérie et championnat, même si a priori ça va être très difficile de courir plusieurs compétitions à la fois. Lavagne en tous les cas persiste et ne veut rien lâcher. "On est des compétiteurs et on ne va rien lâcher" dira-t-il. C'est d'ailleurs le mot d'ordre de tous les Sanafir.