Alors que les citoyens crient au manque d'oxygène et d'espaces verts dans les grandes villes, voilà que des parcelles de terrains vitales sont squattées à Annaba et Guelma. Des murs en béton sont érigés au détriment de ces espaces avec la complicité des services de l'urbanisme censés contrôler toute habitation nouvelle et toute transformation des lieux. À Alger, ce sont des arbres centenaires qui ont été déracinés. Avec de moins en moins d'espaces verts et d'arbres, nos villes deviennent un peu plus chaque jour – en sus de la dégradation de l'environnement – de vulgaires dortoirs sans âme, offrant ainsi aux habitants et aux visiteurs un paysage sinistre.