Le premier adversaire de l'Algérie lors de la CAN 2019 n'est autre que le Kenya. Les Verts gardent un mauvais souvenir des Harambee Stars qui les ont éjectés de la course au Mondial 1998. Le 14 juin 1998 restera à tout jamais gravé dans la mémoire du football national. Le Kenya, un véritable inconnu au bataillon, avait réussi l'exploit d'évincer l'EN lors d'une double confrontation en aller et retour (3 à 1 à l'aller en faveur du Kenya, et 1 à 0 au retour pour l'Algérie). Et le malheureux Dziri qui avait la balle de la qualification entre les pieds va rater un penalty. Cette élimination avait secoué la balle ronde algérienne. S'ensuivront des décisions importantes émanant de la FAF dirigée à l'époque par Mouldi Aïssaoui. Ce dernier va limoger l'entraîneur de l'époque, Ali Fergani. C'est dire que le Kenya ne réussit pas à l'Algérie. D'ailleurs, les deux équipes avaient livré 7 confrontations, et chacune avait réussi à gagner trois matches contre un nul, soit l'égalité parfaite. Toujours est-il que les Rouge et Noir kényans ne sont pas considérés comme un spécialiste ou un habitué des grandes manifestations africaines, en atteste le nombre de participations lors des phases finales de la Coupe d'Afrique des nations. Le Kenya compte cinq participations, la dernière en date remonte à 2004 en Tunisie. Versé dans le groupe F en compagnie de l'Ethiopie, le Ghana et la Sierra Leone, le Kenya a achevé les éliminatoires de la CAN égyptienne à la deuxième place avec sept points, soit à deux longueurs seulement derrière le Ghana. Le premier adversaire des protégés de Belmadi a créé la sensation lors de ces éliminatoires avec un match référence contre le Ghana, terminé sur le score d'un but à zéro en faveur des Harambee Stars. Entraînée par le jeune technicien écossais Bobby Williamsson, l'ossature de l'équipe de l'Est africain est composée essentiellement d'éléments évoluant dans le championnat local avec quelques joueurs professionnels. 106e au classement FIFA, le prochain adversaire des Verts est certes loin de constituer une véritable menace pour la sélection nationale, mais il reste tout de même capable de créer la sensation. Les Ghanéens l'ont vérifié à leurs dépens lors de ces éliminatoires. C'est dire si Belmadi doit étudier cette équipe dont le jeu est inspiré du football anglo-saxon. Nazim T.