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"Rebrab est victime de son patriotisme économique"
Moussa Naït-Amara à Bouira
Publié dans Liberté le 25 - 04 - 2019

Ancien membre du Mouvement culturel berbère (MCB) et militant de la démocratie, Moussa Naït-Amara était, hier, l'hôte du collectif des étudiants libres de l'université Akli Mohand-Oulhadj de Bouira, où il a animé une conférence-débat ayant pour thème "La transition et la refondation de l'Etat". Avant d'entamer sa conférence, M. Naït-Amara a tenu à rendre hommage à Issad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, qui est actuellement incarcéré, dit-il, pour des "raisons politiques".
D'ailleurs, ce dernier a profité de la tribune qui lui était offerte pour lancer : "Naâm li marhala intaqaliya, la li marhala intiqamiya" (oui pour une période de transition, non pour une période de vengeance).
Un message limpide sur les véritables raisons de la mise sous mandat de dépôt du patron de Cevital. "Issad Rabrab est victime d'une cabale car il n'est pas et il n'a jamais été l'homme des clans. C'est un homme à la liberté d'entreprendre hors du commun, et c'est cette liberté qui lui a valu tant de mésaventures et de blocages jusqu'à son incarcération", a-t-il expliqué. Mieux encore, selon M. Naït-Amara, Rebrab paie actuellement son refus de la compromission et du clientélisme pour un clan défini. "Contrairement à ce que j'ai pu entendre ici et là, Rebrab n'a pas été jeté en prison car il est Kabyle, il l'a été sur injonction de la justice du téléphone, puisqu'il a toujours refusé de faire passer ses intérêts et ceux d'un certain clan au détriment des intérêts de l'économie nationale", tranchera le conférencier.
Et d'enfoncer le clou : "Je le dis et j'assume mes propos, je souhaite qu'il y ait des milliers de Rebrab en Algérie." À propos de la fameuse "justice de la nuit" qui fait débat actuellement, l'orateur a mis en exergue que, dans le contexte actuel des choses, évoquer le jugement de certaines personnalités publiques est une "diversion".
"Qui juge qui ? La justice, la vraie, ne peut être efficace et crédible que dans les conditions d'un Etat de droit. Or, actuellement, la rue demande le départ de l'ensemble des figures du système, et non leur jugement. Lorsqu'on aura édifié un Etat de droit et où la justice sera libre et indépendante, à ce moment-là, ils paieront tous", indiquera l'ex-membre du MCB.
Au sujet du thème principal de la conférence, l'hôte de Bouira exclut totalement l'implication de l'institution militaire dans la phase de transition. "On doit sortir de cette impasse dans laquelle on s'est engouffrés au lendemain de l'indépendance. L'institution militaire a un rôle bien déterminé, celui de protéger nos frontières et non de s'impliquer dans la vie politique du pays", préconisera-t-il. "On doit absolument sortir de la République des putschs, pour passer à une République où le civil prime sur le militaire", assènera-t-il.
Moussa Naït-Amara exhortera le mouvement populaire à s'organiser autour de corporations en vue de la prochaine phase de transition qui devra inclure toutes les franges de la société, sans exclusion aucune.
RAMDANE BOURAHLA


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