Dans une déclaration transmise, hier, à notre rédaction, le parti de l'Alliance pour le changement (AC) apporte son soutien au président du groupe Cevital, Issad Rebrab, "qui s'est investi totalement dans des projets bénéfiques à l'économie nationale et privilégiant la production locale, la création d'emplois et de valeur ajoutée". Dénonçant l'incarcération "arbitraire pour des motifs non encore fondés" du président du premier groupe industriel privé en Algérie, le Dr Djamel Marniche, porte-parole de l'AC, affirme "soutenir cette victime de l'ancien système", tout en réclamant haut et fort la libération immédiate de cet homme d'affaires, ce capitaine d'industrie, ce visionnaire qui a su créer des projets porteurs de richesse pour son pays. Pour la formation politique du Dr Marniche, en dépit des blocages systématiques dont il a été victime sous le règne de Bouteflika, "Issad Rebrab a dû se battre inlassablement contre ceux qui étaient instruits pour saboter et entraver ses investissements, créateurs d'emploi, de valeur ajoutée, pendant que des hommes d'affaires devenus soudainement milliardaires, et parrainés par l'entourage direct de l'ex-Président, sévissaient en toute impunité". "Nous ne saurions que vénérer ce capitaine d'industrie qui a lutté durant tout le règne de Bouteflika contre le blocage de ses investissements", note-t-on dans le même document. Avant d'ajouter "qu'il s'agisse du mégaprojet d'infrastructure portuaire à Cap Djinet, avec un million d'emplois directs et indirects, du projet Oxxo à Tizi Ouzou créateur de 2 000 emplois, des deux usines d'électroménager Samha et Brandt Algérie à Sétif avec 3 500 emplois, du projet EvCon, d'un mégaprojet touristique sur la côte Est de Béjaïa, d'une usine de trituration de graines oléagineuses dans la même wilaya (1 000 emplois directs et 100 000 indirects)…". Autant de projets qui n'ont pu voir le jour, entravés par l'administration toute-puissante durant ces vingt dernières années, a-t-on déploré. Selon les termes de ladite déclaration, malgré l'acharnement des pouvoirs publics, sous l'ère Bouteflika, le patron de Cevital "s'est évertué à vouloir investir, contre vents et marées, et on l'a inlassablement combattu pour que rien ne lui réussisse, et ce, au bénéfice des oligarques issus de la corruption". KAMAL OUHNIA