Résumé : Omar et Farida s'affrontent…Les souffrances refont surface….Ils s'accusent mutuellement, mais l'homme admettra qu'il était le premier fautif dans leur séparation…De la pure inconscience !... Omar pousse un soupir et poursuit : - Comment t'expliquer. Voyons quand j'ai connu Saloua, je ne m'attendais pas à ce que les choses aillent aussi loin, mais le destin en a voulu autrement. - Le destin. Tout le monde se cache derrière le destin. Il a vraiment bon dos. - Je ne me cache pas du tout derrière le destin. La réalité est là. J'ai eu le coup de foudre pour Saloua, et je ne voulais pas te blesser. Toi c'était un amour plus profond, plus stable. Mais tu ne voulais rien savoir. J'étais alors pris dans un engrenage de sentiments sans fond. Saloua m'avait soutenu dans des moments forts délicats. J'étais malade et tu refusais d'entendre raison. Tu as voulu divorcer, alors que je n'en avais vraiment pas l'intention. Et puis les choses allèrent vite. Je ne savais plus ce que je faisais. Je voulais discuter avec toi. Je voulais que tu m'aides. Et toi tu avais tout bonnement coupé les liens. J'étais pris entre le marteau et l'enclume. D'un côté il y avait toi et de l'autre Saloua. Je ne savais plus vers qui me pencher. - Et c'est Saloua qui a remporté la partie. - Non. Elle n'a rien remporté. Elle m'avait à ses côtés, mais mon cœur est resté auprès de toi. - Quel romantisme. Je n'ai plus 15 ans, tu sais. - Je ne plaisante pas Farida. Crois-moi, je n'ai jamais été aussi sérieux de ma vie. - Et quelle la raison de ta présence chez moi aujourd'hui… ? Tu n'es sûrement pas là pour me saluer… Omar pousse un profond soupir, avant de tirer un paquet de cigarettes. Il en allume une, et cherche des yeux un cendrier. - Je n'ai pas de cendrier, lance Farida, tu sais bien que je ne fume pas. Elle prend une soucoupe et la lui tendit. Il ébauche un sourire : - Toujours aussi maniaque Farida… Hein… ? Il rejette un long nuage de fumer et lance : - Nous allons jouer franc-jeu pour le bonheur de notre fille. - Elle est heureuse, et j'espère que son bonheur sera bien plus long que le mien. Omar baisse les yeux. Il avait la gorge nouée, et transpirait énormément. Il tire un peu sur sa cravate puis ouvrit le premier bouton de sa chemise.
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