Dès l'annonce de la nouvelle, les internautes ont commencé par douter de sa véracité puisqu'aucune information officielle sur les raisons de l'interpellation de ces trois personnalités n'a été communiquée. L'annonce de l'arrestation par la DGSI de Saïd Bouteflika, des généraux Toufik et Tartag a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes se sont exprimés sur le sujet, affichant souvent leur scepticisme quant à cette annonce. En effet, dès la publication de la nouvelle par certains médias, les internautes ont commencé par douter de sa véracité puisqu'aucune information officielle sur, notamment, les raisons de l'interpellation de ces trois personnalités n'a été communiquée. D'ailleurs, un internaute a posté sur sa page Facebook : "J'espère que je ne suis pas en train de partager El Manchar", en référence au journal satirique. Certes, nombreux sont ceux qui se réjouissent de l'arrestation de Saïd Bouteflika et de Toufik, mais la majorité des commentateurs doute de la suite qui sera donnée à cette affaire. "Ils rentrent accusés au tribunal, ils ressortent blanchis comme Ouyahia et Hamel. Ça suffit les scénarios hdidwan", commente un internaute. Un autre, faisant le parallèle avec ce qui s'est passé en Egypte, écrit : "Les fils Moubarak avaient été arrêtés. Ils sont revenus à leurs affaires et les jeunes du hirak en prison. À méditer chez nous." Loin d'être convaincu par cette arrestation, un jeune internaute ironise en écrivant : "Le gang a commencé à enregistrer son film hebdomadaire sous le titre de l'arrestation de Saïd et de Toufik, et le réalisateur est Gaïd Salah. Le peuple est perspicace. Yetnahaw gaâ." Pour un autre : "La justice-spectacle se poursuit en Algérie." Les premières images des trois personnalités arrivant au tribunal militaire de Blida, diffusées par la télévision publique, n'ont pas fait changer d'avis les internautes. L'un des premiers commentaires postés indiquait : "Pièce théâtrale en direct du tribunal militaire." "Si ça s'avère juste, nous aimerions aussi une justice au sens propre du terme. Le qui arrête qui doit être aussi connu. Il doit aussi ne pas être un membre du gang devenu le fort du moment", commente un internaute avisé. "Pour l'instant, Gaïd ne nous a pas convaincus. Il a couvert l'îssaba pendant 15 ans. Il a soutenu le 5e mandat et menacé le hirak dans un premier temps. Pour nous, il règle ses comptes avec le clan adverse", lance un autre. Dans leur majorité, les internautes insistent sur la principale revendication du peuple, à savoir le départ du système. Nombreux sont ceux qui reprennent : "Le peuple veut le départ du système." Ajoutant que ce qui se passe n'est que de "la poudre aux yeux". Les Algériens, très actifs sur les réseaux sociaux, voudraient bien croire que ce qui se passe va dans le sens de la révolution populaire. "Ce serait le cas si le Gaïd, en tant que président de fait, limogeait Bensalah et Bedoui. Ensuite, qu'il passe le flambeau à un général plus jeune, de haut niveau et intègre", explique l'un d'eux. Saïd Smati