Le P/APC de Bir El-Djir, son premier vice-président, le secrétaire général ainsi qu'un entrepreneur ont été placés sous mandat de dépôt, mercredi en fin de journée, par le magistrat instructeur près le tribunal d'Arzew, avons-nous appris sur place auprès d'une source proche du dossier. Les responsables de la commune, située à la sortie est d'Oran, sont poursuivis pour plusieurs chefs d'inculpation dont association de malfaiteurs, faux et usage de faux et passation de marchés contraires à la réglementation. D'autres personnes, notamment des agents administratifs, des entrepreneurs et des responsables d'un bureau d'études ont, eux, été mis sous contrôle judiciaire. Selon notre source, tous les suspects sont poursuivis dans le cadre de trois projets de développement local dont la gestion n'aurait pas obéi aux normes légales. Il s'agit de la réalisation d'une cité de 154 logements, d'un marché couvert de fruits et légumes à Sidi El-Bachir et des travaux d'achèvement d'un stade de proximité de haï Bendaoud. Alors que des rumeurs véhiculées par les réseaux sociaux et quelques organes de presse ont évoqué un préjudice de 35 milliards de centimes, un des avocats de la défense a parlé de 15 milliards. Le désormais ancien maire (d'obédience FLN) de Bir El-Djir et le reste des suspects avaient été interpellés jeudi 2 mai à l'issue d'une enquête conduite par la brigade financière et économique dépendant de la brigade de recherches et d'investigations d'Oran.